Etude du fonctionnement inhibiteur dans le cadre du syndrome dysexécutif et du vieillissement normal : contribution à l’évaluation clinique des niveaux de perturbations et réflexions sur la composante métacognitive
Auteur / Autrice : | Mohammed Zied Kefi |
Direction : | Didier Le Gall |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 22/03/2019 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire (Nantes ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Bénédicte Gohier |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Collette, Martine Roussel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tarek Bellaj, Fabienne Collette, Frédérique Etcharry-Bouyx |
Mots clés
Résumé
Les mécanismes inhibiteurs interviennent dans divers domaines de la cognition. Ces mécanismes sont particulièrement sensibles aux lésions cérébrales et au vieillissement.L’objectif de ce travail était d’évaluer le fonctionnement inhibiteur dans le cadre de trois approches complémentaires : neuropsychologique, méta-cognitive et psychodynamique. Les différentes études rapportées ici portent sur quatre groupes : patients dysexécutifs (avec une lésion bilatérale, droite ou gauche), patients présentant une lésion postérieure, un groupe de sujets âgés et un groupe de sujets jeunes.L’évaluation neuropsychologique basée sur le modèle de Hasher et Zacks (1988) met en évidence des déficits d’inhibition chez les patients dysexécutifs et chez les sujets âgés. Les patients postérieurs avaient des performances proches de celles des sujets sains.Les analyses complémentaires indiquent que les patients dysexécutifs et les sujets âgés avaient tendance à apprendre plus facilement les mots qui étaient « à inhiber». L’évaluation méta-cognitive indique que les patients dysexécutifs et les participants âgés étaient plus sujets que les autres groupes aux distractions et aux interférences. Ils avaient également tendance à utiliser de mauvaises stratégies pour résister aux interférences et aux intrusions mentales. L’évaluation psychodynamique indique que les patients dysexécutifs et les sujets âgés avaient tendance à utiliser préférentiellement des mécanismes de défense immatures qui ne permettent pas une adaptation optimale.Ces résultats et leurs corrélats théoriques sont discutés par rapport aux théories actuelles du fonctionnement exécutif et de la régulation.