La Palestine en créations. La fabrique de l'art contemporain, des territoires occupés aux scènes mondialisées
Auteur / Autrice : | Marion Slitine |
Direction : | Franck Mermier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie sociale et ethnologie |
Date : | Soutenance le 01/10/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation de la thèse : École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jocelyne Dakhlia |
Examinateurs / Examinatrices : Jocelyne Dakhlia, Véronique Bontemps, Abaher el Sakka, Pénélope Larzillière, Silvia Naef |
Mots clés
Résumé
Mêlant des approches historiques, socio-anthropologiques et artistiques, la thèse entend apporter un éclairage inédit sur la situation contemporaine de la Palestine et les modalités de l’occupation, à travers l’analyse de ses mondes de l’art contemporain depuis les années 1990 qui ont vu un développement sans précédent de son infrastructure. Dans un contexte de fragmentation politique et territoriale toujours plus accrue, une nouvelle génération d’artistes a émergé qui parvient progressivement à transgresser les contraintes à l’œuvre sur le terrain, pour accéder par leurs pratiques artistiques et les visions du monde qui en découlent, aux scènes de l’art contemporain international. À travers une étude ethnographique multisituée, la thèse a pour objectif de retracer la fabrique de cet art contemporain, en se concentrant sur l’étude des artistes plasticiens des Territoires palestiniens occupés. Il s’agit d’observer leurs pratiques quotidiennes, les facteurs qui les entravent tout comme les nouvelles fenêtres d’opportunités et circulations induites par le marché de l’art globalisé. En partant des trajectoires individuelles de ces créateurs en mouvement, la recherche s’interroge sur les formes de rupture ou de continuités engendrées par la mondialisation que ce soit dans leurs modalités d’engagement (artistique et politique) ou dans leur rapport au nationalisme et ce, afin de repenser les rapports entre art et politique.