Conception et optimisation d’un écosystème synthétique microbien pour la production de bio-hydrogène à partir de déchets de l’industrie laitière
Auteur / Autrice : | Mayumi Mete |
Direction : | Yves Andres |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés et bioprocédés |
Date : | Soutenance le 15/12/2023 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur et le numérique |
Partenaire(s) de recherche : | Entreprise : Athena Recherche et Innovation (St Georges sur Loire, France) |
Laboratoire : Valorisation Energie-matière des Résidus et Traitement des Emissions - Département Systèmes Energétiques et Environnement | |
Jury : | Président / Présidente : Eric Trably |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Andres, Audrey Soric, Etienne Paul, Anne Jamois-Tremier, Romain Irague, Cyrille Grandjean | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Audrey Soric, Etienne Paul |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le fermentation sombre de déchets laitiers présente une solution concrète aux problématiques environnemental. Le procédé de référence d’Athena Recherche et Innovation se base sur une culture pure de Clostridium beijerinckii environnementale pour la production d’H2 à partir de déchets laitiers. Pour améliorer ces performances, une coculture a été construite. Une étape de prétraitements et d’enrichissement par cycle de culture-repiquage, a permis d’identifier 33 organismes positivement corrélés à de bons rendements et de fortes productivités. 7 de ces organismes ont été isolés, et classés en fonction de leur abondance relative précédente. Le criblage de coculture à partir des 4 organismes majoritaires a mis en avant la coculture de Clostridium butyricum et Clostridium tertium. Le rendement obtenu lors le criblage était proche du rendement maximal théorique. Mais en bioréacteur, la coculture était moins performante et n’a pas permis d’améliorer les performances du procédé actuel. Une seconde étape de criblage a été réalisé pour inclure les organismes minoritaires à cette coculture. L’addition de Paenibacillus polymyxa, et Rummeliibacillus pycnus a permis d’augmenter la production cumulée d’H2, la productivité et le rendement de respectivement de 28, 48 et 30%, mettant ainsi en avant l’importance d’organismes présents en plus faible abondance dans une population microbienne. Le rendement obtenu dépassait le rendement théorique maximal. Même si les performances de C. butyricum, C. tertium, P. polymyxa, et R. pycnus sont moins élevées en bioréacteur, elle représente toujours une amélioration de 28% la production cumulée d’H2, et de 9% la productivité maximale du procédé actuel.