Etiological study of associations between diet and depressive symptoms

Etude étiologique des associations entre alimentation et symptômes dépressifs

• Auteur / Autrice : Husnain Arshad
• Direction : Tasnime Akbaraly
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Epidémiologie
• Date : Soutenance le 27/03/2023
• Etablissement(s) : université Paris-Saclay
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé Publique
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....)
• Partenaire(s) de recherche : référent : Faculté de médecine
• Partenaire(s) de recherche : graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Santé publique (2020-....)
• Jury : Président / Présidente : Jorge Lopez Castroman
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Barbara Heude, Béatrice Morio, Guillaume Fond
• Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Jorge Lopez Castroman, Barbara Heude

Mots clés

Mots clés contrôlés

Études de cohortes

Qualité alimentaire

Métabolites

Aliments ultra-transformés

Dépression

Mots clés libres

Alimentation

Aliments ultra-transformés

Qualité de l'alimentation

Symptômes dépressifs

Métabolites

Depressive symptoms

Diet

Ultra-processed foods

Diet quality

Metabolites

Résumé

La dépression touche plus de 280 millions de personnes dans le monde et constitue la première cause d'invalidité. La litterature scientifique rapporte une association robuste entre la qualité de l'alimentation et la réduction des troubles dépressif. Toutefois, des recherches sont nécessaires pour mieux comprendre l'étiologie des associations entre alimentation-dépression et identifier les recommandations alimentaires les plus efficaces pour prévenir les troubles dépressifs.En exploitant les données de la cohorte prospective britannique Whitehall II incluant des hommes et des femmes fonctionnaires (n=10,308, 66.9% men, âgés entre 35-55 ans en 1985-88), nous avons pu observer une association entre consommation élévée d'aliments ultra- transformés (AUT) et récurrence de symptômes dépressifs (SDep). Nous avons également montré que l'adhérence au régime MIND -indice alimentaire developpé pour prévenir le déclin cognitif- était associé à la recurrence des SDep, et identifié les composants les plus fortement associés : légumes verts, fruits rouges et aliments frits.Enfin, nous avons identifié le profil métabolique (mesuré par résonnance magnétique nucléaire) associé au régime MIND (25 métabolites) et pu montrer que parmi ces métabolites, l'acétyl glycoprotéine et les acides gras polyinsaturés (AGPI) -plus spéifiquement les oméga-3 et l'acide docosahexaénoïque (ADH)-, étaient associés au risque de survenue de SDep.Mes travaux ont contribué à enrichir le champ de recherche dédié à la psychiatrie nutritionnelle, (i) en suggérant l'importance des AUT en regard des SDep - une dimension non consiédée dans les scores alimentaires classiques; (ii) en montrant que les recommendations destinées à prévenir le déclin cognitif pouvaient également être pertinentes pour la récurrence des SDep; (iii) en examinant la triade alimentation- métabolites-dépression et en identifiant les AGPI (omega-3 et ADH) et l'acétyl glycoproétine comme potentiels biomarqueurs de la relation alimentation- troubles dépressifs.

Depression affects 280 million people, and is one of the major contributor to the global burden of disease. While literature evidenced robust association between diet quality and risk of depressive outcomes, the etiological pathway linking diet to depression as well as the most optimal diet to prevent depressive disorders remain to be further investigated.Using data from the ongoing Whitehall II prospective cohort study including British men and women civil servants (n=10,308, 66.9 % men, aged 35-55 years in 1985- 88), we first reported that high intakes of UPF were associated with increased odds of recurrent depressive symptoms (DepS) independently of socio-economic, health behaviors and health related status factors. Second we showed that dietary index designed to capture cognitive health - the MIND diet- was also found to be associated with recurrent DepS and identified green leafy vegetables, berries and low consumption of fried foods as the food components the most strongly associated with DepS. Third, we examined whether the metabolomicprofile (assessed via nuclear magnetic resonance) associated with MIND diet was also predicting the onset of DepS. Of the 25 metabolites significantly associated with adherence to MIND diet, glycoprotein acetyl (inflammatory marker), and polyunsaturated fatty acids (PUFA) -especially omega-3 and docosahexaenoic acid (DHA)- were the metabolites found to be significantly associated with onset of DepS.Our findings bring new evidence in the field of nutritional psychiatry by (i) highlighting the possible deleterious effect of UPF -an item not accounted in traditional dietary indice score- on depression physiopathology (ii) by showing that the dietary guideline designed to capture cognitive health was also significantly associated with recurrence of DepS (iii) by examining in an observational framework the triad diet- metabolites- DepS, my PhD work shed lights on specific metabolites -PUFA (omega 3 and DHA), and glycoprotein acetyl- as potential biomarkers of the diet-DepS association.