Radioprotection en cardiologie interventionnelle : Garantir la sécurité des patients et des praticiens pour promouvoir l'innovation
Auteur / Autrice : | Laurent Faroux |
Direction : | Pierre Nazeyrollas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine |
Date : | Soutenance le 17/06/2021 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences Fondamentales et Santé (Reims, Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : VieFRA - Vieillissement, Fragilité |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Eltchaninoff |
Examinateurs / Examinatrices : Christian de Chillou, Damien Metz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martine Gilard, Eric Van Belle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les innovations dans le domaine de la cardiologie ont conduit à la réalisation d’un nombre toujours croissant de procédures faisant appel aux rayons X. Ainsi, des effets déterministes de l’exposition aux rayonnements peuvent survenir chez les patients et les opérateurs, et une augmentation du risque de cancer radio-induit est suspectée dans ce contexte. Une connaissance précise du niveau d’exposition aux rayonnements ionisants et de ses déterminants est donc indispensable afin que le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable) puisse être appliqué. L’objectif de ce travail de thèse était donc d’étudier le niveau d’exposition aux rayonnement ionisants des patients et des opérateurs au cours des procédures de cardiologie faisant appel aux rayons X, ainsi que de préciser les déterminants de cette exposition.Les travaux menés dans le cadre de cette thèse ont démontré que le niveau d’exposition aux rayonnements a diminué de façon importante au cours de la dernière décennie. Toutefois, des progrès peuvent encore être réalisés, notamment en modernisant les appareils à rayons X et en appliquant les règles de radioprotection. De même, nous avons identifié des procédures associées à de hauts niveaux d’exposition aux rayonnements pour lesquelles le développement de technologies de réduction de dose et de dispositifs de protection adaptés s’impose. Enfin, lorsqu’il est requis, le scanner cardiaque pré-procédural participe de façon prédominante à la dose globale de rayonnements reçue par les patients, et de nouvelles stratégies devront être mise en œuvre afin de réduire l’exposition des patients au moment de cet examen.