Le dispositif Garantie jeunes : une analyse des effets directs et indirects sur ses bénéficiaires : prise en compte des compétences non académiques des jeunes
Auteur / Autrice : | Océane Vilches |
Direction : | Sophie Morlaix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 06/10/2022 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur l'éducation : sociologie et économie de l'éducation (IREDU) (Dijon) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Veillard |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Morlaix, Thierry Berthet, Philippe Lemistre, François Sarfati | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Berthet, Philippe Lemistre |
Résumé
L’évaluation du dispositif Garantie jeunes a donné lieu à trois principaux rapports (Farvaque et al., 2016 ; Loison-Leruste et al., 2016 ; Gaini et al., 2018). Dans le cadre de cette thèse, nous cherchons à savoir si ce dispositif a un effet sur l’insertion professionnelle et sociale de ses bénéficiaires, qui transite par l’acquisition de compétences non académiques. A partir d’une méthode d’enquête mixte, nous nous sommes à la fois intéressés aux jeunes et aux recruteurs susceptibles de les embaucher. D’un côté, notre approche longitudinale qualitative repose sur cinquante-cinq entretiens semi-directifs menés en trois temps avec les bénéficiaires du dispositif. D’un autre, notre approche quantitative, qui s’appuie sur la méthode des vignettes, est fondée sur un échantillon de cent- soixante-quatorze recruteurs.Premièrement, nos résultats principaux montrent que la GJ a un effet direct sur l’insertion professionnelle et sociale mais également sur les compétences non académiques, même si celui-ci reste à nuancer. Par ailleurs, l’effet indirect sur l’insertion, qui transite par les soft skills, ne concerne pas l’ensemble de nos enquêtés. Ainsi, il est avéré chez les jeunes qui ont perçu le dispositif comme un tremplin, mais également ceux pour qui la GJ n’a pas permis de changer leur situation initiale. Deuxièmement, nous remarquons que les recruteurs considèrent les soft skills comme importantes et que le dispositif GJ agit positivement au moment du recrutement pour ses bénéficiaires.