L’élevage des veaux laitiers sous nourrices en agriculture biologique : Description des pratiques et étude épidémiologique de la cryptosporidiose et des strongyloses digestives et respiratoires
Auteur / Autrice : | Caroline Constancis |
Direction : | Christophe Chartier, Nadine Ravinet, Florence Hellec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie, virologie et parasitologie |
Date : | Soutenance le 30/09/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Ecologie, Géosciences, Agronomie et Alimentation |
Jury : | Président / Présidente : Yannick Le Cozler |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Chartier, Nadine Ravinet, Florence Hellec, Yannick Le Cozler, Philippe Jacquiet, Nathalie Mandonnet, Félix Heckendorn, Bruno Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Jacquiet, Nathalie Mandonnet |
Mots clés
Résumé
L’élevage des veaux laitiers avec des vaches nourrices se développe en France depuis 2010 mais reste peu documenté en particulier en ce qui concerne son impact sur la santé des veaux. Le premier objectif de la thèse était de décrire ce système et la perception que les éleveurs en ont. Le second objectif était l’étude épidémiologique de deux parasitoses majeures des veaux : la cryptosporidiose en période néonatale et les strongyloses digestives et respiratoires lors des 2 premières saisons de pâturage (SP1 et SP2). Dans 20 fermes élevant des veaux sous nourrice, des entretiens ont été conduits, et les veaux ont fait l’objet d’un suivi parasitaire pendant deux ans.Après une phase avec la mère et une phase d’allaitement artificiel optionnelle, les veaux sont adoptés par une nourrice à 8 jours puis sortent au pâturage à 1 mois et sont sevrés entre 4 et 10 mois. Les éleveurs perçoivent dans ce mode d’élevage une amélioration du bien-être, de la croissance et de la santé des veaux. L’excrétion d’ookystes de Cryptosporidium, bien que globalement faible, était plus fréquente lorsque la contamination environnementale était favorisée. En SP1, l’infestation par les strongles digestifs était basse en raison d’un effet de dilution dû aux nourrices et les strongles respiratoires, présents dans la majorité des lots, ont entrainé peu de signes cliniques. En SP2, l’exposition aux strongles digestifs a été forte notamment chez les génisses ayant peu pâturé en SP1avec peu de veaux par nourrice, ce qui suggère un défaut d’acquisition d’immunité dans ces lots. Des études complémentaires sont nécessaires pour mesurer l’impact zootechnique de ces infestations chez les génisses lors de la SP2.