Le temps de la compréhension intersubjective : ethos discursifs et stratégies dans les discours politiques en Nouvelle-Calédonie

• Auteur / Autrice : Ophélie Matkovic
• Direction : Véronique Fillol
• Type : Projet de thèse
• Discipline(s) : Langues
• Date : Inscription en doctorat le 25/06/2018
• Etablissement(s) : Nouvelle Calédonie
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Pacifique (Faaa ; 2005-....)

Mots clés

Mots clés libres

Anthropolinguistique

Analyse du discours

Discours Politique

Nouvelle-Calédonie

Résumé

Au regard de l’absence d’études en analyse du discours politique en Nouvelle-Calédonie, ce travail de recherche constitue une nouvelle appoche dans l'étude de la construction de l'intersubjectivité dans le langage. Il s'appuie à la fois sur une étude de l'ethos politique et sur les effets des discours sur une population à la fois multiculturelle et pluriculturelle. Le corpus d'étude est constitué de discours des leaders loyalistes et indépendantistes ainsi que ceux des calédoniens au travers des réseaux sociaux. Ce sujet vise, de prime abord, à analyser les différents ethos et stratégies discursifs qui dessinent les contours de l’environnement politique en Nouvelle-Calédonie, permettant ainsi de mobiliser tout ce qui relève de l’image de l’orateur à destination de l’auditoire et souligner par ce biais, les rapports intersubjectifs. En ce contexte interculturel, il semble plus que pertinent, en vue de l’échéance de 2018, de pointer les connivences et divergences dans les discours politiques par des stratégies et les outils d’analyse discursifs afin d’en déterminer la/les relation(s) de la politique à son « environnement » dans un but de préservation et d'expérimentations d'une pensée intersubjective. L'autre objectif sera ainsi de répondre aux interrogations posées supra autour de l’épistémologie de Bachelard enveloppant Pêcheux, Althusser et Foucault afin de mettre l'accent sur le lien intime qui unit chez Pêcheux travail théorique et développement de méthodes d'analyse de discours. Distinguer entre le savoir “commun” et le savoir scientifique, c'est-à-dire entre l'expérience quotidienne et la technique expérimentale (Bachelard 1949 : 102).