Thèse en cours

Rayonnement synchrotron THz dans le graphene ondulé

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 06/10/2022. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Romaine Kerjouan
Direction : Robson Ferreira
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Physique
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 06/10/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : Physique en Ile de France
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique de l'ENS (Paris ; 2019-....)
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Noël Fuchs
Examinateurs / Examinatrices : Robson Ferreira, Christophe Delerue, Milan Orlita, Juliette Mangeney, Daniel Dolfi, Rebeca Ribeiro palau, Jérémie Torres
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Delerue, Milan Orlita

Résumé

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Dans le spectre électromagnétique, le domaine Térahertz se situe entre la lumière visible et les micro-ondes. Ses applications potentielles sont vastes et prometteuses. Malheureusement, les sources et les détecteurs sont actuellement peu performants à ces fréquences. Mon projet doctoral a pour but de proposer un nouveau type d’émetteur Térahertz à l’échelle micrométrique en utilisant l’effet synchrotron dans du graphène ondulé. Le graphène est constitué d’une couche monoatomique d’atomes de carbone organisés en hexagones. Il présente des propriétés remarquables tant mécaniques qu’électroniques. Lorsque les électrons traversent les ondulations du graphène, ils subissent une accélération angulaire et émettent alors une onde électromagnétique. La fréquence de l’onde dépend de la géométrie de l’ondulation d’après le modèle théorique que j’ai développé. La nanofabrication d’échantillons de graphène ondulé en salle blanche a représenté un grand défi pour ce projet. Nous les avons ensuite caractérisé par spectroscopie Raman et par transport électronique. Dans les deux cas, le comportement du graphène corrugué diffère nettement de celui attendu pour le graphène plan. Nous avons montré que ses déviations pouvaient être expliquées quantitativement et qualitativement par la présence de contraintes mécaniques dans les échantillons corrugués. Qui plus est, les outils théoriques que nous avons construits pour expliquer nos résultats expérimentaux ont abouti à des résultats très prometteurs. Dans certaines conditions de contrainte mécanique, le graphène peut devenir isolant. Dans d'autres conditions, la contrainte sépare spatialement les électrons de « vallées » différentes (nombre quantique lié aux symétries particulières du graphène). Ces propriétés pourraient ouvrir la voie à de nouvelles applications pour ce matériau.