Thèse soutenue

Approche multi-physique pour l’optimisation du dimensionnement des composants passifs dans les convertisseurs électroniques de puissance aéronautiques

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Auteur / Autrice : Guillaume Devos
Direction : Eric LabouréPhilippe DessanteMaya Hage HassanAdrien Mercier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie électrique
Date : Soutenance le 04/03/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Electrical, optical, bio-physics and engineering
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Génie électrique et électronique de Paris (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....)
référent : CentraleSupélec (2015-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Mazaleyrat
Examinateurs / Examinatrices : Christian Martin, Jean-Luc Schanen, Xavier Margueron, Afef Kedous-Lebouc
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Martin, Jean-Luc Schanen

Mots clés

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Résumé

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L’électrification croissante des aéronefs dans le cadre du développement de l’avion plus électrique impose de mettre en place de nouvelles méthodologies pour dimensionner les composants électroniques embarqués.Cette thèse se place dans cette perspective et envisage de poser les bases d’une nouvelle méthodologie pour le dimensionnement optimal des composants inductifs. Après avoir défini les spécifications d’une inductance de lissage située en sortie d’un convertisseur Buck, nous avons mis en place un processus de prédimensionnement simple. Basé sur des formulations analytiques, il permet d’obtenir des géométries relativement proches des solutions optimales, dans le but d’initialiser l’algorithme d’optimisation.Un algorithme stochastique d’évolution différentielle est utilisé une première fois avec un modèle analytique de l’inductance, avec pour objectif une réduction de la masse du composant et une maximisation de son rendement. Les solutions obtenues initialisent une deuxième exécution de cet algorithme, avec deux méta-modèles possibles pour la prise en compte des pertes électriques et magnétiques dans les composants. Le premier fait intervenir un modèle simple pour la caractérisation des pertes magnétiques. Les pertes électriques sont quant à elles déterminées à l’aide d’analyses par éléments finis. L’utilisation de réseaux de neurones artificiels permet de limiter le nombre d’analyses par éléments finis nécessaires à une base d’apprentissage restreinte. Le courant étant supposé triangulaire, trois réseaux de neurones distincts sont construits, pour la fréquence fondamentale et les harmoniques de rang 3 et 5. Le deuxième méta-modèle fait intervenir une caractérisation du cycle d’hystérésis liant l’induction au champ d’excitation. Ce cycle permet de connaître les pertes magnétiques mais également la forme réelle du courant. Ceci permet d’estimer plus précisément la valeur des pertes électriques.Le modèle de caractérisation de cycle d’hystérésis n’amenant pas de résultats suffisamment précis, les résultats d’optimisation obtenus à l’aide du premier méta-modèle sont présentés et discutés.