Privilégier la santé ou le plaisir : impact des attitudes envers l’alimentation et du contexte sur les choix alimentaires des enfants normo-pondéraux et en surpoids âgés de 5 à 11 ans
Auteur / Autrice : | Lucile Marty |
Direction : | Sophie Nicklaus, Sandrine Monnery-Patris, Stéphanie Chambaron-Ginhac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes |
Date : | Soutenance le 21/12/2017 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Procédés Alimentaires et Microbiologiques (PAM) (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Gaëlle Arvisenet |
Examinateurs / Examinatrices : Suzanne Higgs, Jérémie Lafraire | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Méjean, Olivier Corneille |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Plaisir et santé sont deux concepts souvent opposés lorsqu’il est question d’alimentation. Néanmoins, les conséquences sur les choix alimentaires de privilégier la santé ou le plaisir ne sont pas clairement établies, en particulier chez l’enfant. Pourtant mieux appréhender chez l’enfant les déterminants des choix alimentaires favorables à la santé, ou au contraire délétères, semble primordial étant donné que les habitudes alimentaires sont formées précocement. Il apparaît donc nécessaire d’étudier comment les enfants s’approprient les considérations liées au plaisir et à la santé et dans quelle mesure celles-ci influencent leurs choix alimentaires. Pour répondre à ces questions, nous avons étudié à la fois l’influence des attitudes et du contexte sur les choix alimentaires des enfants normo-pondéraux et en surpoids. Nous avons mis en évidence que la dominance relative des bases hédoniques et nutritionnelles des attitudes implicites et/ou explicites des enfants envers l’alimentation variaient en fonction de leur âge, de leur statut pondéral et de leur milieu culturel. De plus, les enfants dont les attitudes implicites et explicites étaient les plus basées sur des considérations liées à la santé étaient ceux qui effectuaient les choix de moins bonne qualité nutritionnelle lors d’un goûter proposé au laboratoire. Néanmoins, dans certains contextes, nous avons montré que valoriser la santé pouvait conduire à des choix de meilleure qualité nutritionnelle par les enfants. Ces résultats nous ont permis d’amorcer une réflexion quant à la place que pourrait jouer le plaisir dans la promotion de comportements alimentaires favorables à la santé chez les enfants normo-pondéraux ou en surpoids.