Thèse soutenue

La nomenclature budgétaire et la performance de la gestion financière publique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ahmed Bouzouita
Direction : Xavier VandendriesscheLotfi Tarchouna
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance le 02/12/2021
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021) en cotutelle avec Faculté de droit et des sciences politiques (Sousse)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Droits et perspectives du droit (Lille ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Asma Ben Abdallah
Examinateurs / Examinatrices : Aurélien Baudu
Rapporteurs / Rapporteuses : Ramu de Bellescize, Jalila Bouzouita Rourou

Résumé

FR  |  
EN

La constitution de 2014 a consacré pour la première fois les règles de la bonne gouvernance des finances publiques, à savoir l'efficacité, la transparence et la redevabilité. Cette mutation au niveau des concepts financiers publics apparaît comme la concrétisation de la volonté exposée dès 1996 d'introduire la gestion orientée vers les résultats dans le pays. Toutefois, les actions conséquentes de la réforme ont tardé en raison d'un engagement politique faible, traduisant une certaine méfiance des conséquences lourdes qu'elle entraîne. Pour cette raison, ce travail tente de mettre en exergue l'importance de la réforme budgétaire dans l'amélioration de la gestion financière publique dans un contexte de contrainte budgétaire et d'ambiguïté des politiques publiques. Plus concrètement, la nomenclature budgétaire, qui est un système de classification des données budgétaires et comptables d'un côté, et un cadre d'interprétation de l'action publique d'un autre côté, constitue le point de départ dans ce processus. Pour cela, cette étude vise à évaluer la capacité du modèle de nomenclature mis en place par la nouvelle loi organique de 2019 à générer une gestion financière performante. Ce modèle doit favoriser l'instauration d'une transparence de l'information budgétaire et la redevabilité des gestionnaires publics. De plus, il doit contribuer à l'efficacité de la confection du budget de l'État en revalorisant le rôle du parlement dans ce processus.