Thèse en cours

L'animal exemplaire dans les fables ésopiques.

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Auteur / Autrice : Marie-claude Charpentier
Direction : Michel Fartzoff
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Histoire
Date : Inscription en doctorat le 01/02/2010
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité
Equipe de recherche : textes, imaginaires et représentations dans l'antiquité

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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L'animal exemplaire dans le corpus ésopique. Pour les Grecs de l’Antiquité, l’animal et la fable jouent un rôle particulier : l’animal n'a pas la même fonction selon qu'il est envisagé comme simple miroir de l’homme ou dans sa singularité animale ; de même, la fable n’est pas présentée de la même manière et n’a pas la même portée selon qu’elle est un procédé rhétorique inséré dans un texte plus vaste, ou un récit complet mettant en scène des animaux (Abdi et Charpentier 2002). La recherche sur la notion d’animal exemplaire, conduit donc à s'interroger, non seulement sur son rôle dans la rhétorique d’un texte, mais également sur la symbolique qui lui est attachée, en prenant en compte les représentations sociales et religieuses associées aux animaux dans le monde grec : ce qui intéresse dans l'animal, “ c'est ce qui touche à l'homme, l'animal étant conçu comme un instrument de sens ” (Berlioz et Polo de Beaulieu 1999). Si depuis les travaux de R. Delort (1984), l'animal est devenu un champ d'interrogation pour la société et les pratiques humaines, les rapports entre l'animal du quotidien, et l'animal de l'épopée, de la fable ou de la rhétorique, figures d’exemplarité, n’ont jusqu’à présent pas été explorés. En tenant compte à la fois des représentations sociales et des genres littéraires où apparaissent les animaux, on s’interrogera donc sur la notion d’«animal de civilisation » (colloque IRD, 2007) en se demandant si elle peut s’appliquer – et selon quelles limites – au monde grec antique. En effet, il semble que dans chaque corpus, l'animal à son niveau construit non pas une figure unique mais des figures d'animalité, et il nous appartiendra de dégager la singularité de la notion d'animal exemplaire.