Thèse en cours

Propriétés plasmoniques de nano-structures fractales d'argent.

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Auteur / Autrice : Jack Brennan
Direction : Alain Sarfati
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Nanophysique
Date : Inscription en doctorat le 31/10/2017
Etablissement(s) : université Paris-Saclay en cotutelle avec University Glasgow
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Aimé Cotton
Equipe de recherche : Nanoparticules, nanostructures, nanomatériaux
établissement de préparation de la thèse : Université Paris-Sud (1970-2019)

Mots clés

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Résumé

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Le but de ce projet est d'explorer le potentiel de fabrication bottom-up de matériaux nanostructurés pour la production de nanostructures plasmoniques valorisable dans un contexte industriel. Plutôt que d'utiliser des motifs lithographiques « top-down » classiques pour définir la géométrie des éléments plasmoniques, ce projet explorera l'auto-assemblage de nanoparticules pour produire des structures complexes, voire fractales, de manière rentable. Le projet comportera des aspects de synthèse, de modélisation et de caractérisation et sera mené en étroite collaboration entre le groupe Nano3 (Laboratoire Aimé Cotton) et le groupe ‘Materials and condensed matter physics' de l'université de Glasgow. La synthèse et le dépôt d'assemblages de nanoparticules d'argent seront réalisés de manière indépendante à Orsay. L'équipe Nano3 a déjà développé des protocoles pour la formation de nanoparticules d'Ag en phase vapeur de taille et de géométrie bien définies. Ceux-ci sont ensuite déposés à faible énergie sur des substrats de graphite et/ou de graphène, pour former des nanostructures complexes auto-assemblées dont la taille et la forme peuvent être contrôlées. En adaptant les conditions de dépôt et la nature du substrat, il est possible de produire des assemblages fractionnaires dendritiques de manière contrôlée. L'objectif principal du projet sera la caractérisation physique des assemblages de nanoparticules, principalement par la microscopie électronique à transmission (MET) et la spectroscopie de perte d'énergie électronique (EELS), qui sera réalisée à Glasgow. On connaît peu la nature des résonances plasmoniques dans de tels assemblages, ce qui offre un intérêt tout particulier à cette étude. On s’attend, par exemple, à ce que des propriétés de diffusion des rayonnements incidents par les structures fractales permettent d'améliorer le transfert d'énergie et d'améliorer l'efficacité des dispositifs. Le projet sera étendu à l'utilisation de substrats à motifs pour fournir des sites de nucléation discrets et bien définis pour l'agrégation de nanoparticules dans des réseaux périodiques en utilisant les capacités lithographiques et de modélisation des universités de Queen's et de Glasgow. Une autre piste de recherche sera de surveiller les réponses plasmoniques au regard de la stabilité thermique. Nous prévoyons également l’utilisation de l'installation nationale de microscopie électronique du Royaume-Uni, SuperSTEM, pour mener des études EELS monochromes, qui devraient être précurseurs. Toutes ces études seront interprétées en modélisant la réponse plasmonique de nanoparticules couplées prototypiques en utilisant une variété d'outils théoriques. Le projet est bien adapté à un étudiant avec un fort intérêt pour la physique et la chimie et une expérience préalable dans la synthèse et de la caractérisation de nanoparticules.