Cellules photovoltaïques pour la récupération d'énergie et la communication de données
Auteur / Autrice : | Nominoë Lorrière |
Direction : | Marcel Pasquinelli, Jean-Jacques Simon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Matériaux Microélectronique Nanosciences de Provence (IM2NP) (Marseille, Toulon) |
Jury : | Président / Présidente : Caroline Fossati |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Barrère, Gilles Chabriel, Alexis Duque | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Johann Bouclé, Anne Julien-Vergonjanne |
Mots clés
Résumé
L’invention des LED bleues de forte intensité en 1993 a permis une révolution générale de l’éclairage pour le grand public aussi bien que pour les commerces. Ces nouveaux dispositifs, proposent un rendement énergétique bien supérieur aux technologies commerciales précédentes, ce qui explique leur déploiement massif depuis la fin des années 2000. Les matériaux semiconducteurs composant les LED sont déjà utilisés dans le domaine de la microélectronique pour effectuer des fonctions logiques à hautes fréquences.La technologie LiFi tend à cumuler ces deux propriétés en ajoutant une fonction de transmission d’information aux points d’éclairages existants. L’information est transmise en modulant l’intensité de la lumière à haute fréquence, bien au delà des capacités distinctives de l’oeil. Cette technologie devrait subir un déploiement avec l’arrivée de l’Internet des Objets (IoT) qui apporte une grande demande de connections sans fil, incompatible avec les réseaux radiofréquences actuels. Le travail présenté ici porte sur la réception de cette modulation lumineuse. Les récepteurs usuellement utilisés sont des photodiodes mais ces dernières imposent des contraintes d’éclairage et de consommation difficilement corrélables avec les impératifs de l’IoT. Ainsi, ces travaux étudient la possibilité de réception de la modulation LiFi par des cellules et modules photovoltaïques, dont les deux principales qualités restent les grandes dimensions du détecteur permettant une omnidirectionnalité de réception et une résistance à l’ombrage ainsi que le caractère passif de la détection