Thèse soutenue

Développement et caractérisation de modèles animaux de la maladie d'Alzheimer et de la polykystose rénale
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Auteur / Autrice : Svenja Koslowski
Direction : Marc BlondelLaurent Meijer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie, biologie systémique médicale
Date : Soutenance le 13/03/2020
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Paul-Alain Jaffrès
Examinateurs / Examinatrices : Marc Blondel, Laurent Meijer, Paul-Alain Jaffrès, Yann Hérault, Nathalie Janel, Emilie Cornec-Le Gall
Rapporteurs / Rapporteuses : Yann Hérault, Nathalie Janel

Mots clés

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Résumé

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La polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD) est la maladie rénale monogénique héritable la plus fréquente chez l’humain, tandis que la maladie d’Alzheimer (MA) est la cause la plus commune de démence liée à l’âge. Les mécanismes physiopathologiques sous-jacents à ces deux maladies restent évasifs. L’ADPKD est causée par la présence de mutations dans le gène PKD1 et/ou PKD2. Des mutations du gène PKD1 sont présents dans 85% des patients d’ADPKD et ont été associées à une progression plus sévère de la maladie que les mutations du gène PKD2. Dans ces travaux nous rapportons le développement d’un nouveau modèle murin de l’ADPKD. Dans ce modèle la pathologie est induite par un knockout inductible du gène Pkd1 murin. En ce qui concerne la MA, plusieurs études suggèrent un lien entre les pesticides et le développement de maladies neurodégénératives. Il a notamment été montré que des herbicides tryazines et des insecticides pyrazoles, dont le fipronil, induisent la production de protéines amyloides β-42 et -43 (Aβ42/43). Une augmentation du ratio Aβ42/Aβ40 est un des symptômes caractéristiques de la MA. Nous montrons qu’une administration à long terme et à dose faible de fipronil induit des modifications comportementales chez la souris en absence d’autres signes de toxicité. En effet, même si aucun effet sur la mémoire n’a pu être démontré, les souris traitées au fipronil montrent une hyperlocomotion dans l’open-field test.