Thèse soutenue

Apport clinique des méta-analyses dans les cancers ORL localement avancés

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Auteur / Autrice : Benjamin Lacas
Direction : Jean-Pierre PignonPierre Blanchard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique - recherche clinique
Date : Soutenance le 26/02/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé Publique (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....)
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-François Papon
Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Porcher, François Gueyffier, Florence Huguet, Haitham Mirghani, Silvy Laporte
Rapporteurs / Rapporteuses : Raphaël Porcher, François Gueyffier

Résumé

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La radiothérapie et la chimiothérapie sont deux des traitements recommandés pour traiter les cancers ORL localement avancés. La radiothérapie conventionnelle consiste en l’administration de 70 Grays en 35 fractions sur 7 semaines (fractionnement dit « conventionnel »). La chimiothérapie peut être administrée avant (induction), en même temps (concomitant) ou après (adjuvant) le traitement locorégional (chirurgie et/ou radiothérapie). Des essais randomisés ont étudié l’efficacité d’une modification du fractionnement et d’autres l’ajout d’une chimiothérapie à un traitement locorégional. Les méta-analyses sur données individuelles consistent à recueillir les bases de données de ces essais, les vérifier et ensuite les analyser ensemble, permettant ainsi des analyses plus poussées comme la variation de l’effet selon des caractéristiques des essais ou des patients. Cette thèse avait pour objectifs :1/ La première actualisation de la méta-analyse MARCH qui a inclus 34 essais et 11 969 patients afin de déterminer si la radiothérapie à fractionnement modifié était plus efficace que le fractionnement conventionnel sur la survie. Une analyse de la toxicité a également été réalisée. La question secondaire était de savoir si le fractionnement modifié seul était plus efficace que le fractionnement conventionnel associé à une chimiothérapie concomitante.2/ La seconde actualisation de la méta-analyse MACH-NC qui a inclus 105 essais et 19 511 patients afin d’estimer l’efficacité de l’ajout d’une chimiothérapie à un traitement locorégional. La question secondaire concernait la comparaison de l’efficacité de l’ajout d’une chimiothérapie concomitante à celui d’une chimiothérapie d’induction.