Thèse soutenue

Évaluation d'une approche chimiométrique non ciblée pour l'inférence de source de liquides inflammables en science forensique
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Auteur / Autrice : Miguel De Figueiredo
Direction : Douglas N. Rutledge
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance le 13/09/2018
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : AgroParisTech (France ; 2007-....)
Laboratoire : Ingénierie Procédés Aliments (2009-2019)
Jury : Président / Présidente : Bernadette Govaerts
Examinateurs / Examinatrices : Bernadette Govaerts, Pierre Esseiva, Evelyne Vigneau, Bertrand Frère, Ali Tfayli
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Esseiva, Evelyne Vigneau

Résumé

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L’identification des auteurs d’incendies criminels où un accélérant a été utilisé demeure à ce jour un domaine de recherche en développement. Les traces biologiques reines pour l’identification de personnes comme l’ADN et les traces papillaires sont généralement détruites, donc rarement recherchées. Pourtant, lier l’auteur des faits au lieu de l’incendie est un réel besoin. Ce lien pourrait être établi par l’inférence de source des traces d’accélérant détectées sur les lieux avec une source potentielle souvent amenée par l’enquête comme des objets saisis en possession du suspect (vêtements), un jerrican ou encore des prélèvements effectués sur ses mains. Dès lors, la question qui se pose consiste à déterminer si les traces d’accélérant détectées sur les lieux et les traces détectées sur l’élément de comparaison partagent une source commune. Ainsi, l’inférence de source de l’accélérant constitue une alternative au manque de traces matérielles de sorte à fournir des éléments de preuve à la suite d’un incendie volontaire. En ce sens, cette recherche propose une approche chimiométrique non ciblée pour l’inférence de source de liquides inflammables en science forensique. Cette approche a été appliquée à un échantillonnage conséquent d’essences non altérées et à un échantillonnage réduit d’essences altérées de 0 à 99% par évaporation et par combustion. L’évaluation des résultats a validé l’hypothèse selon laquelle il est possible de lier des échantillons d’essences altérés ou non, par évaporation ou combustion, indépendamment du mode et du degré d’altération.