Thèse soutenue

Interférométrie à rétro-injection optique pour la mesure de distance absolue : modélisation et démonstration expérimentale des limites intrinsèques

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Auteur / Autrice : Mengkoung Veng
Direction : Julien PerchouxFrancis Bony
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Photonique et système optoélectronique
Date : Soutenance le 16/10/2020
Etablissement(s) : Toulouse, INPT
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Génie électrique, électronique, télécommunications et santé : du système au nanosystème (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes (Toulouse ; 1968-....)
Jury : Président / Présidente : Véronique Bardinal
Examinateurs / Examinatrices : Julien Perchoux, Francis Bony, Alexandre Locquet, Santiago Royo, David Citrin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandre Locquet, Santiago Royo

Résumé

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La Self-Mixing Interférométrie (SMI) a été étudiée de manière approfondie au cours des cinq dernières décennies dans diverses applications. Les capteurs selon la technique SMI ont la diode laser comme la source de lumière, l'interféromètre et le détecteur. La lumière de la diode laser se propage vers une cible éloignée où elle est partiellement réfléchie ou rétrodiffusée avant d'être réinjectée dans la cavité active du laser. Lorsque la diode laser subit le retour optique externe, la lumière réfléchie imprimée avec des informations provenant de la cible éloignée ou du milieu de cavité externe induit une perturbation des paramètres de fonctionnement du laser. Pour les capteurs de mesure SMI tels que les applications de mouvement harmonique et de distance absolue, la méthode de comptage des franges est essentiellement utilisée pour déterminer respectivement le déplacement et la distance de la cible. La modélisation du phénomène SMI a été développée. L'équation unique qui décrit la condition de phase imposée par la rétro-injection optique est généralement appelée équation de phase. L'un des paramètres les plus importants cet équation est le paramètre C. Quand le C 1, le comportement du laser est stable. En revanche, quand le C > 1, des phénomènes plus complexes sont observés tels que l'effet d'hystérésis, la présence de multiples fréquences d'émission, la séparation de la ligne d'émission de fréquence causer la saut de mode et le phénomène de disparition des franges. Une approche bien acceptée dans la communauté décrit les régimes de SMI en fonction de la valeur du C de sorte que : le régime faible (0.1 < C < 1), le régime modéré (1 < C < 4.6) et le régime fort (C > 4,6). Le paramètre de rétro-injection C est directement impliqué dans le phénomène de disparition des franges. Bernal et al. a décrit que ce phénomène dépend de la régime qui décrits ci-dessus, c'està-dire que les franges commencent à disparaître uniquement dans le régime forte de la rétroinjection d’optique, tandis que Yu et al. a démontré que le nombre des franges est divisée par 2 dans la région 2 (7,8 < C < 14,0), 3 dans la région 3 (14,0 < C < 20,3) et ainsi de suite. Autres publications a proposé que deux paires de franges interférométriques pour une période complète de modulation disparaissent quand il y a une variation de C de 2. Cependant, à notre connaissance, aucune explication ou théorie précise sur le mécanisme de ce phénomène n'a été publiée jusqu'à présent. Dans cette thèse, nous rapportons l'observation de la disparition des franges dans le schéma de mesure de distance absolue. Par rapport au schéma de détection des vibrations, l'approche de la distance absolue garantit un paramètre de rétro-injection C stable permettant ainsi des conditions expérimentales plus répétables. Comme la cible est fixée à une certaine distance, l'amplitude de la lumière rétrodiffusée est facile à contrôler en utilisant des atténuateurs d’optiques variables. Les résultats expérimentaux montrent que le nombre de franges interférométriques continue de diminuer dans le signal SMI lorsque l'amplitude du coefficient de réflexion de la cible augmente.