Thèse en cours

CULTURE ET DESCRIPTION DES BACTERIES ANAEROBIES DU MICROBIOTE DIGESTIF.

FR  |  
EN

Accès à la thèse

Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu en 2019. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Sokhna Ndongo
Direction : Didier Raoult
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biologie santé
Date : Soutenance en 2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de la vie et de la santé (62)
Jury : Président / Présidente : Valerie Moal
Rapporteurs / Rapporteuses : Ziad Daoud, Max Maurin

Résumé

FR  |  
EN

Le microbiote intestinal est largement dominé par les bactéries anaérobies strictes et de nombreux efforts ont été consacrés à l'isolement de ses microorganismes. Cependant, ces efforts restent insuffisants par rapport à leur implication croissante dans les infections et pathologies humaines. L’isolement des bactéries anaérobies strictes reste un processus difficile, fastidieux et à faible débit dû probablement à des obstacles tels que le manque d’informations sur leur biologie et leur écologie. En utilisant le concept de Microbial culturomics dans cette thèse, nous avons mis en place des stratégies et techniques de culture pour optimiser l’isolement des bactéries intolérantes à l’oxygène mais aussi des espèces d’intérêt médical majeur. Dans un premier temps, 200 échantillons de selles fraiches provenant du laboratoire de routine de l’hôpital de la Timone (France, Marseille) ont été analysés. Nous avons isolé 60 nouvelles espèces bactériennes dont 54 étaient des bactéries anaérobies strictes et 1 appartenant au phylum des Synergistes (phylum très rare). Ensuite nous avons pu isoler à partir de selles fraiches provenant de 9 donneurs volontaires sains, 12 nouvelles souches d’une espèce nommée Faecalibacterium massiliensis et une autre nouvelle espèce nommée Faecalibacterium timonensis. Plusieurs souches d’Akkermansia muciniphila ont été isolées au cours de ce travail. De plus, nous avons également réussi à isoler deux nouvelles espèces de Christensenella (C. massiliensis et C. timonensis). Grâce à l’approche Taxonogénomique, plusieurs espèces ont été décrites et la diversité des espèces du genre Faecalibacterium a été mise en évidence pour la première fois.