La représentation de la femme au dix-huitième siècle dans les Proverbes Dramatiques de Carmontelle
Auteur / Autrice : | Hejer Ghzel |
Direction : | Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Langue et Littérature Françaises |
Date : | Inscription en doctorat le 09/10/2014 |
Etablissement(s) : | Paris Est en cotutelle avec Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sousse |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LIS - Lettres Idées Savoir |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les Proverbes dramatiques de Carmontelle sont une tentative de peindre le plus exactement possible la société du dix-huitième siècle. En exploitant les particularités du théâtre de société : le spectacle improvisé et la forme brève et dense du proverbe dramatique, Carmontelle offre des scènes variées de la vie quotidienne, dont le centre dintérêt semble être la femme et notamment son train de vie et tout le petit monde qui laccompagne. Luvre offre un large éventail de modèles de femmes ayant des âges et des statuts variés et appartenant à toutes les classes sociales. Elle présente une gamme large, mais peu profonde de portraits physiques et surtout moraux. Dans ces portraits, la valeur psychologique lemporte visiblement sur la valeur picturale, souvent presque absente. Cependant, ces portraits alternent convention, authenticité et invention. Donc la peinture de murs chez Carmontelle, bien qu'elle puise ses éléments dans la vie domestique et sociale des femmes au XVIIIème siècle, demeure redevable à une longue tradition, celle de la comédie; et, insensiblement ou non, le dramaturge reproduit souvent des types travaillés par Molière. Toutefois, ces portraits n'ont presque pas de portée satirique ou critique; et même s'il en y a, elle demeure sous-jacente parce que ces proverbes sont, en premier lieu, un pur divertissement, destiné à un public privé de la haute société.