Thèse soutenue

Evaluation des effets de deux méthodes psycho-corporelles sur la réponse au stress, l’alexithymie et leurs conséquences

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Auteur / Autrice : Sasima Pakulanon
Direction : Christine Le Scanff
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du sport et du mouvement humain
Date : Soutenance le 17/12/2019
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : François Cottin
Examinateurs / Examinatrices : Christine Le Scanff, François Cottin, Tim Woodman, Fabienne d' Arripe-Longueville
Rapporteurs / Rapporteuses : Tim Woodman, Olivier Luminet

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse a pour but d’évaluer et de comprendre les effets de deux méthodes de régulation émotionnelle, la méditation de pleine conscience et le yoga sur les réactions au stress, l’alexithymie et les variables liées. Quarante participants en bonne santé ont été répartis au hasard dans trois groupes, yoga, méditation et groupe contrôle. Les résultats montrent que 8 semaines de méditation (1 session par semaine avec un instructeur et 2 sessions de pratique personnelle) améliorent significativement la capacité à être centré sur le présent moment et la concentration. Les 8 semaines de yoga ont amélioré de façon significative la variabilité de la fréquence cardiaque (augmentation HF(n.u.), diminution LF(n.u.) et LF/HF). Nous n’avons toutefois pas mis en evidence d’effet d’interaction groupe X temps pour l’alexithymie. Une analyse qualitative a alors été effectuée afin de mieux comprendre les processus derrière les changement obtenus par les interventions. Il semble que la méditation de pleine conscience soit l’intervention la plus efficace pour l’alexithymie. Les différences individuelles comme la personnalité, les attitudes, la confiance en l’efficacité de l’intervention aussi bien que le niveau d’activité physique sont des facteurs qu’il faudrait prendre en compte dans le choix de la méthode la plus adaptée à un profil particulier. En dépit des limites de cette étude due principalement au faible nombre de sujets dans les groupes, il semble que le yoga et la méditation sont des interventions efficaces pour la gestion du stress, et la méditation de pleine conscience le programme le plus adaptée pour l’alexithymie.