Dualités fonctionnelles de GASP-1 et GASP-2, deux protéines multi-domaines antagonistes de la myostatine
Auteur / Autrice : | Alexis Parente |
Direction : | Blanquet Véronique, Laetitia Magnol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects Moléculaires et Cellulaires de la Biologie |
Date : | Soutenance le 20/09/2019 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Biologiques et Santé (Limoges ; 2018-2022) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Agroressources, Biomolécules et Chimie pour l'Innovation en Santé (Limoges ; 2018-) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Marie Preux |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Gabillard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Athanassia Sotiropoulos, Fanny Pilot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
GASP-1 et GASP-2 sont deux protéines très proches structuralement caractérisées par plusieurs modules inhibiteurs de protéases et identifiés comme des inhibiteurs de plusieurs membres de la famille TGF-ß tel que la myostatine ou GDF-11, respectivement régulateurs négatifs de la myogenèse et de l’ostéogénèse. Malgré l’organisation structurale commune des protéines GASPs, leurs profils d’expression différents laissent supposer des rôles physiologiques distincts. C’est pourquoi, nous avons généré des modèles souris Tg(Gasp-1) et Tg(Gasp-2) surexprimant Gasp-1 ou Gasp-2 afin de mieux appréhender les fonctions de ces protéines. Des analyses fonctionnelles, réalisées in vitro et in vivo dans les contextes musculaire, squelettique et anti-protéasique, nous ont permis de mettre en lumière une dualité fonctionnelle entre GASP-1 et GASP-2 dans ces différents contextes. Les deux lignées Tg(Gasp-1) et Tg(Gasp-2) présentent une augmentation de la masse musculaire due à une hypertrophie sans hyperplasie des myofibres. Cependant, les souris Tg(Gasp-1) présentent une dérégulation globale de l’homéostasie du glucose et des défauts métaboliques en vieillissant, phénotype non retrouvé chez les souris Tg(Gasp-2). Ces résultats nous a permis de proposer la protéine GASP-2 comme étant un meilleur candidat thérapeutique dans le cas de maladies musculaires. Dans le contexte squelettique, seule la surexpression de Gasp-2 entraine un phénotype osseux. L’ensemble de nos résultats permet de mettre en évidence un réseau de régulation de l’expression génique des membres de la famille TGF-ß et de leurs inhibiteurs dans le muscle.