Thèse en cours

Après une guerre civile, le pardon peut-il être un accomplissement du pouvoir politique

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Auteur / Autrice : Jérôme Pupat
Direction : Chantal Delsol
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Sciences Politiques
Date : Inscription en doctorat le 07/10/2012
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : OMI - Organisations, Marchés, Institutions
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil)

Résumé

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La violence, trop souvent présente dans la vie d’une nation, atteint son paroxysme lorsqu’elle s’y déploie de façon généralisée entre pairs : c’est, alors, la guerre civile. Pour se relever et perpétuer le vivre-ensemble, une nation doit mettre en place des mécanismes de dépassement de la violence, mécanismes de résilience du corps politique et social et, au-delà du droit et de l’amnistie, des mécanismes qui peuvent être souhaités en eux-mêmes et que les traditions religieuses appellent le pardon. Si les univers du pouvoir et du pardon sont infinis, leur rapport relève d’un espace singulier et fait surgir un flot d’interrogations, voire, d’objections. Pour mener à bien cette enquête sur le vivre-ensemble des nations, nous nous intéresserons à des situations récentes où des nations se sont déchirées en elles-mêmes avant de connaître une normalisation de leurs rapports internes. Pour y parvenir, nous observerons successivement le cas de deux nations, chacune appartenant à des ensembles géoculturels distincts : le Chili de Pinochet, la Pologne de Jaruzelski.