Antonin Artaud, Walter Benjamin : the unconscious in the remnants of magic and experience
Auteur / Autrice : | Sara Hartmann | |
Direction : | Jonathan Pollock, Dorothee Kimmich | |
Type : | Projet de thèse | |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée | |
Date : | Inscription en doctorat le 11/12/2012 | Soutenance le 18/12/2015 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Eberhard-Karls-Universität (Tübingen, Allemagne) | |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Résumé
Cette thèse veut établir une approximation entre Walter Benjamin et Antonin Artaud afin de montrer les affinités de deux œuvres enracinées dans leur temps et engagées dans une critique qui se déroule encore de nos jours. Le point de départ est par conséquent le mouvement surréaliste, à laquelle ils se rapprochent de façon très différente l'un de l'autre, mais qui reste néanmoins comme une sorte de point de référentiel pour les deux. De ce fait, la thèse s’ouvre avec une étude de l'utilisation de l'inconscient Freudien par les surréalistes, surtout à travers la figure d'André Breton. Cette notion réapparaît à plusieurs reprises dans les œuvres des auteurs en question et guidera l'approche de la thèse ainsi que la notion d'expérience, liée à une certaine modernité dont les auteurs sont loin de faire la défense. Si, d'une part, Benjamin parle des expériences en jeu dans le surréalisme en tant que « illumination profane » où se rencontrent la magie et la rébellion ; d'autre part Artaud emploie sa force insurrectionnelle contre les cadres de la pensée et les modes de vie usuelles à travers le surréalisme et ailleurs. Tous deux, cependant, annoncent le besoin de une mystique qui aura lieu dans le corps, passant par l'interruption de la « carrière » artistique et littéraire.