Thèse en cours

Oxydes Transparents Conducteurs Multifonctionnels à base de Zinc pour les Cellules Photovoltaïques à Contacts Passivés

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 09/03/2023. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Charles Seron
Direction : Anne Kaminski-CachopoQuentin Rafhay
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Nano électronique et Nano technologies
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 09/03/2023
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale électronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal (Grenoble ; 199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CEA/LITEN
Jury : Président / Présidente : Daniel Bellet
Examinateurs / Examinatrices : Anne Kaminski-cachopo, Olivier Palais, Pere Roca i cabarrocas, Erwann Fourmond
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Palais, Pere Roca i cabarrocas

Résumé

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Les cellules photovoltaïques (PV) à simple jonction en silicium cristallin (c-Si) continuent aujourd’hui de dominer le marché mondial, principalement avec des architectures de type PERC (« Passivated Emitter and Rear Contacts »). Afin d’augmenter les performances des dispositifs PV en c-Si, et approcher de leur limite théorique maximale de 29%, l’utilisation des contacts passivés en pleine surface des cellules est particulièrement plébiscitée depuis plusieurs années. Ces contacts passivés intégrés en double face, permettent d’assurer une passivation de surface suffisante pour obtenir des cellules présentant des VOC supérieurs à 680 mV, contre 650 mV en production pour l’architecture PERC. Des rendements supérieurs à 25% peuvent ainsi être obtenus. L’intégration en double face des contacts passivés entraîne cependant une absorption parasite, notamment en face avant. Afin de limiter ce phénomène, les contacts passivés sont amincis (<30 nm), rendant les couches particulièrement résistives et ne permettant pas une prise de contact directe sur le contact passivé. Afin d’assurer la circulation des charges, des couches d’oxyde transparent conducteur (TCO) sont utilisées. Dans les développements actuels, les couches de TCO sont majoritairement composées d’oxyde d’indium, qui est un matériau particulièrement problématique en terme d’approvisionnement et de coût, limitant les possibilités d’industrialisation à une très large échelle. Des TCO alternatifs, tels que les oxydes à base de zinc, présentent des propriétés prometteuses, pour remplacer l’indium sans pour autant l’égaler. Toutefois des optimisations dans la fabrication des couches et des traitements, notamment d’hydrogénation, pourraient permettre de rehausser les performances de ces couches alternatives. L’hydrogénation est également une étape incontournable dans la fabrication des cellules PV en c-Si, puisque l’hydrogène permet de diffuser et de se fixer sur les défauts structurels et d’interface des dispositifs. Cette thèse vise ainsi à développer des couches de TCO à base de zinc, déposées par pulvérisation cathodique, appliquées à des cellules présentant en double face un contact passivé poly-Si/SiOX. Les traitements d’hydrogénation par la couche de TCO seront particulièrement intéressants sur ce type d’architecture, souffrant d’une exo-diffusion de l’hydrogène liée à la haute température lors de la fabrication du contact passivé (>850°C). En retour, un contact passivé poly-Si/SiOX présente des résistivités faibles, permettant de réduire les contraintes, et d’effectuer des recuits des couches de TCO à des températures supérieures à 200°C. Les études réalisées ont porté sur trois voies d’hydrogénation. Dans un premier temps, deux premières voies visant à incorporer de l’hydrogène dans des couches de ZnO:Al (AZO) sans procédé de dépôt ont été étudiées. Si des résultats intéressants ont été obtenus sur les propriétés des matériaux, l’effet de l’hydrogénation s’est avéré limité en cellule. L’AZO démontre toutefois une excellente compatibilité pour contacter des couches de poly-Si n+. L’autre voie d’hydrogénation employée, standard de l’industrie PV, consiste à déposer une couche diélectrique riche en hydrogène. Ce dépôt, ici sur les couches de TCO sans indium, a été étudié dans un second temps. Cette méthode a permis de montrer des améliorations des propriétés optiques en face avant, et un bon contact électrique sur poly-Si n+ comme sur poly-Si p+, permettant d’obtenir des cellules sans indium aux performances comparables à des cellules de référence. Pour chacune des approches, la fiabilité des dispositifs a été évaluée par des tests en vieillissement accéléré, tout comme l’étude de la localisation de l’hydrogène par des caractérisations avancées.