Thèse soutenue

Développement et validation de modèles transitoires et multi-échelles de signatures électriques sous-marines de navires

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Auteur / Autrice : Michaël Nale
Direction : Olivier Chadebec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie électrique
Date : Soutenance le 29/04/2022
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale électronique, électrotechnique, automatique, traitement du signal (Grenoble ; 199.-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de génie électrique (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Clenet
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Chadebec, Emmanuel Aragon, Virginie Roche, Cédric Goeau
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Mininger, Didier Trichet

Mots clés

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Résumé

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Un navire est le siège de divers phénomènes qui vont perturber l'environnement électromagnétique proche et ainsi créer une anomalie locale des champs magnétique et électrique. Ces anomalies peuvent être source de localisation voire de destruction des navires de la Marine nationale par le biais de mines dont les critères de mise à feu sont multi-influences et notamment électromagnétique. En se concentrant uniquement sur la signature de champ électrique, on peut distinguer deux origines connexes : les processus de corrosion d'une part, provenant du couplage électrochimique entre les différents matériaux du navire (coque, hélice, etc.) et les systèmes de protection pour contrôler ces processus d'autre part. Ceux-ci pouvant reposer sur de nouveaux processus de corrosion via des anodes sacrificielles (PCAS) ou l'injection contrôlée de courant électrique dans l'eau de mer via des anodes actives (PCCI) pour placer les zones endommagées de la coque dans leur domaine électrochimique inactif. Ainsi, des courants bouclent à différents endroits de la surface immergée du navire et génèrent une signature électromagnétique qui peut être variable dans le temps et dont la prédiction est cruciale pour la sécurité du bâtiment. La modélisation de ce type de problème électromagnétique est bien connue en statique. La conductivité de l'eau de mer étant supposée homogène, l'équation de Laplace à l'intérieur du milieu est résolue par la méthode des éléments de frontière (ou BEM pour Boundary Element Method), avec diverses conditions à l'interface eau/matériau. Néanmoins, lorsque l'injection de courant est activée, des effets dynamiques se produisent. Pour les modéliser, une approche transitoire est donc nécessaire. Le présent travail propose une hybridation BEM - circuit électrique qui connecte les composants électriques représentant les phénomènes transitoires aux interfaces eau/matériau, au circuit externe des PCCI. Le développement de ce modèle numérique s'est également appuyé sur des phases de validations expérimentales à l'aide de bancs de mesure conçus et mis en œuvre au LEPMI et au G2ELab.