Développement d'un modèle bio-imprimé de muqueuse humaine
Auteur / Autrice : | Eléa Boucard |
Direction : | Franck Halary, Jean-Yves Hascoët, Luciano Vidal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 07/12/2021 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie |
Jury : | Président / Présidente : Christophe A. Marquette |
Rapporteurs / Rapporteuses : Joëlle Amédée Vilamitjana, Catherine Chaussain-Miller |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le développement des techniques d’impression 3D a permis de produire des modèles de structures complexes (telles que des lésions ou pathologies) et reproductibles. Ce projet de thèse s’inscrit dans la volonté de fournir des équivalents de muqueuse orale (OME, oral mucosal equivalent). Pour mener à bien ces travaux, un hydrogel composé de gélatine, d’alginate et de fibrinogène (GAF) a permis d’imprimer par micro-extrusion des équivalents de tissus conjonctifs (CTE) à l’aide fibroblastes gingivaux. Il a été mis en évidence la possibilité d’imprimer cette encre à température ambiante de façon reproductible tout en maintenant la viabilité des FB et leur capacité à rétracter la matrice. La nébulisation de kératinocytes à la surface des CTE a été rendue possible par l’identification d’un dispositif médical adaptable à l’imprimante et a montré une viabilité cellulaire importante. Les études histologiques sur les OME ainsi produits n’ont pas confirmé la présence d’un épithélium pluristratifié. En revanche, les analyses immunohistochimiques sur coupes congelées ont montré la présence de kératinocytes basaux, capable d’adhérer aux CTE et d’y proliférer ainsi que la néosynthèse de collagène IV. Les résultats obtenus sont prometteurs pour le développement d’un épithélium et d’un modèle gingival 3D complet. Ce travail propose de combiner, pour la première fois, l’impression 3D et la nébulisation afin de produire un OME. Ce tissu modèle permettra d’apporter une solution reproductible, facilement contrôlable et permettra de s’affranchir des modèles animaux dans le cadre de l’étude des mécanismes d’infections virales spécifiques à l’homme telles que celle du cytomégalovirus.