Thèse soutenue

Suivi de la réponse immunitaire adaptative spécifique d’un antigène exprimé dans le foie

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Auteur / Autrice : Anaïs Cardon
Direction : Sophie ConchonAmédée Renand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 29/06/2022
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie - Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie - Center for Research in Transplantation and Translational Immunology
Jury : Président / Présidente : Sylvaine You
Examinateurs / Examinatrices : Sara Lemoinne, Philippe Gual
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvaine You, David Alexandre Gross

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le foie présente des capacités de tolérance particulières. Celles-ci peuvent être altérées et conduire au développement de maladies auto-immunes hépatiques telles que l’hépatite auto-immune (HAI). Cette pathologie inflammatoire chronique conduit à la destruction progressive du parenchyme hépatique. Bien que les lymphocytes T (LT) CD4+ aient été identifiés comme les acteurs centraux de l’HAI, la biologie et la dynamique d’émergence des LT CD4+ antigène (ag)-spécifiques auto-réactifs restent encore peu décrites. Dans ce manuscrit, grâce au développement d’un nouveau modèle murin d’auto-réactivité hépatique permettant l’expression d’un antigène modèle dans le foie dans différentes conditions et à la mise au point de techniques de suivi des réponses humorales et cellulaires (CD4+ et CD8+) ag-spécifiques associées, nous montrons que l’induction de l’expression d’un néo-antigène dans le foie dans un contexte immunogène concomitant ou préexistant permet le recrutement intra-hépatique de LT CD4+ ag-spécifiques au profil pro-inflammatoire de type Th1, associés à des dommages hépatiques. Alors que ce modèle reproduit les premières étapes d’une auto-réactivité, l’environnement hépatique est capable de contrôler localement la réponse T CD4+ ag-spécifique et d’induire une tolérance pérenne. L’identification des voies impliquées dans le contrôle local de cette réponse pourrait permettre une meilleure compréhension des mécanismes de rupture de tolérance chez les patients atteints d’HAI.