Thèse en cours

Eco-Ingénierie des biofilms électro-actifs

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Auteur / Autrice : Jean-clément Flayac
Direction : Nicolas BernetEric Trably
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Ecologie fonctionnelle
Date : Inscription en doctorat le 01/10/2015
Etablissement(s) : Montpellier, SupAgro
Ecole(s) doctorale(s) : GAIA (Montpellier ; École Doctorale ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LBE - Laboratoire de Biotechnologie de l'Environnement
Equipe de recherche : Génie des procédés

Mots clés

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Résumé

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Les systèmes bio-électrochimiques (BES) tels que les piles à combustibles microbiennes (MFC) ou les électrolyseurs microbiens (MEC) font l’objet d’un intérêt croissant depuis une quinzaine d’années pour la production d’électricité et, plus récemment, d’hydrogène ou de molécules plateforme. Ces procédés mettent en oeuvre des biofilms électro-actifs, c’est-à-dire capables d’échanger des électrons avec une électrode. Le fonctionnement de ces biofilms est régi par des interactions de différents types, non seulement entre populations électro-actives mais également avec les populations fermentaires, a priori non-électroactives. La compréhension de ces interactions devrait permettre d’agir sur le fonctionnement de ces biofilms par des stratégies d’éco-ingénierie visant à ajouter des espèces clés pour en moduler/contrôler le fonctionnement. Les travaux menés au LBE sur les procédés bio-électrochimiques visent à comprendre le fonctionnement des communautés microbiennes dans les biofilms électro-actifs pour en améliorer le fonctionnement, mais également pour obtenir des résultats génériques sur la maîtrise du fonctionnement des écosystèmes microbiens. L’intérêt de ces biofilms, en particulier des biofilms anodiques qui oxydent la matière organique, est leur relative simplicité en termes de structure des communautés microbiennes, en comparaison avec celles rencontrées dans des systèmes plus complexes comme les digesteurs anaérobies ou les sols. Les objectifs de cette thèse sont de caractériser les interactions microbiennes au sein de biofilms électro-actifs pour ensuite proposer et tester des stratégies d’éco-ingénierie des communautés microbiennes visant à améliorer le fonctionnement et la stabilité de ces biofilms. Cette démarche se veut générique et a vocation à être appliquée à d’autres écosystèmes microbiens afin de stabiliser leur fonctionnement et/ou d’y implanter une fonction souhaitée (procédé de dépollution, bioremédiation des sols,…).