Les marques d'adhésion et d'opposition dans le discours politique sur Twitter
Auteur / Autrice : | Claire Aubanelle |
Direction : | Florence Lefeuvre, Georgeta Cislaru |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 24/11/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CLESTHIA (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Michelle Lecolle |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Lefeuvre, Georgeta Cislaru, Michelle Lecolle, Marianne Doury, Julien Longhi, Johannes Angermüller, Sylvie Hanote | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marianne Doury, Julien Longhi |
Mots clés
Résumé
A partir de l’analyse des stratégies d’expression de l’accord / désaccord dans les échanges interactionnels sur Twitter au cours de la campagne présidentielle française du printemps 2017, cette thèse propose d’observer le fonctionnement des univers discursifs numériques.Ainsi, ce projet s’inscrit à la fois dans le large cadre des études sur les univers discursifs numériques, qui consistent à analyser les productions discursives dans leur environnement et leur nature technologique, mais également dans l’étude des procédés et mécanismes langagiers mis en œuvre dans l’expression de l’accord / désaccord dans le discours politique sur Twitter. Le discours politique s’est imposé comme source de données en raison de sa présence sur le réseau Twitter et des débats d’opinion qu’il génère, offrant ainsi la possibilité d’y observer différents types d’expression de l’accord / désaccord.En effet, la recherche portant sur les discours en ligne suscite un intérêt croissant depuis le début des années 2000 : citons à cet égard et de manière non exhaustive les travaux portant sur la « communication électronique scripturale » (Anis, 2002), le « Discours électronique médié » (Panckhurst 2006) ou le « technodiscours » (Paveau, 2013). Grâce à l’apport de ces nombreux travaux, l’objectif de ce travail est de montrer en quoi les stratégies d’expression de l’accord ou du désaccord sont spécifiques au discours politique sur Twitter, considérées en tant que marqueurs de dynamiques discursives d’une part, et contraintes par le format générique spécifique au réseau social d’autre part.