Thèse en cours

Bétons anisotropes: Impression 3D de béton renforcé par fibres longues : process, caractérisation et modélisation.

FR  |  
EN

Accès à la thèse

Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 01/12/2020. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Nicolas Ducoulombier
Direction : François Caron
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Structures et Matériaux
Date : Inscription en doctorat le
Soutenance le 01/12/2020
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : NAVIER
Jury : Président / Présidente : Richard Buswell
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Caron, Arnaud Perrot, Eric Maire, Federica Daghia, Michel Bornert, Camille Chateau, Nicolas Roussel
Rapporteurs / Rapporteuses : Arnaud Perrot, Eric Maire

Résumé

FR  |  
EN

Ce travail s’intéresse au renforcement des matériaux cimentaire mis en œuvre par fabrication additive à grande échelle. Ce nouveau procédé permet une complexité géométrique importante, généralement fortement consommatrice de moyens matériels et humains. De plus, il rend théoriquement possible l’industrialisation de la fabrication d’éléments constructifs singuliers, par exemple optimisés par répondre à un chargement mécanique donné. Cependant, il n’existe à l’heure actuelle aucune méthode de renforcement standardisée permettant d’obtenir la résistance en traction et la ductilité nécessaire pour leur utilisation dans les structures des bâtiments. Ce qui limite fortement leur utilisation dans la pratique. Si de nombreuses méthodes sont envisagées dans la littérature pour le renforcement des matériaux cimentaires mis en œuvre par impression 3D, celles-ci sont généralement calquées sur les méthodes traditionnelles du renforcement : bétons fibrés, armatures passives et câble de précontraintes. Ce travail de thèse propose un procédé de renforcement alternatif, breveté au cours de ce travail de thèse, qui tire parti de la spécificité du procédé d’extrusion. De nombreux renforts continus sont en effet insérés dans la filière d’extrusion, appelé ici tête d’impression et entrainé par le débit du matériau cimentaire, ce dernier fournissant la force nécessaire aux déroulements des renforts continus. Le matériau extrudé est alors un composite unidirectionnel à matrice cimentaire renforcé par de nombreuses fibres continues alignées selon la direction du parcours d’impression. Ce travail définit alors le cahier des charges du procédé en termes de propriétés rhéologiques de la matrice cimentaire au moment du dépôt et le type de renfort à privilégier permettant l’obtention d’une bonne adhérence des renforts à la matrice cimentaire, nécessaire au développement d’un renforcement significatif en traction. Le comportement mécanique de l’interface est par ailleurs étudié précisément grâce aux développements d’essais micromécaniques dédiées et l'observation de l’endommagement par microtomographie aux rayons X. Les perspective de ce travail sont la caractérisation et la modélisation multi-échelles du comportement du composite à matrice cimentaire et la proposition de systèmes constructifs innovants.