Homo ethnographicus : anthropologie, psychanalyse et philosophie chez Michel Cartry
Auteur / Autrice : | Nicolas Adde |
Direction : | Odile Journet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie |
Date : | Soutenance le 23/01/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des mondes africains (France ; 2014-....) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Danouta Liberski-Bagnoud |
Examinateurs / Examinatrices : Odile Journet, Danouta Liberski-Bagnoud, Anne Raulin, Dominique Jaillard, Jean-Pierre Jacob | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Raulin, Dominique Jaillard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
À partir d’une démarche comparative neuve en anthropologie (il s’agit de comparer des mécanismes de pensée), Michel Cartry, anthropologue africaniste, a mis en place un dialogue riche avec d’autres disciplines (philosophie, psychanalyse, linguistique) et avec d’autres aires culturelles éloignées dans l’espace et le temps. Son approche renouvelle l’abord de l’anthropologie religieuse et de ses principales notions (sacrifice, fétiche, notion de personne, rituels liés aux meurtriers, etc.). Ainsi, l’étude de la dimension gestuelle et rhétorique des rituels ouvre à une nouvelle approche de la divination. Avec le concept d’espace-corps, Michel Cartry dessine les linéaments d’une nouvelle théorie du rite. Cette thèse déplie les principales lignes de cohérence présentes au sein de l’œuvre de Michel Cartry, une œuvre majeure dans sa discipline, pour en indiquer la dimension épistémologique et méthodologique.