Thèse soutenue

Compréhension des mécanismes d’élaboration de revêtements de zinc électrolytiques composites (nano et microparticules) pour la protection vis-à-vis de la corrosion de l’acier et les propriétés d’adhésion

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Auteur / Autrice : Lucas Baissac
Direction : Jean-Yves HihnCédric Buron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 30/04/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut UTINAM (Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules) (Besançon) - Univers- Transport- Interfaces- Nanostructures- Atmosphère et environnement- Molécules (UMR 6213) / UTINAM
Etablissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Laurent Arurault
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Yves Hihn, Cédric Buron, Laurent Arurault, Juan Creus, Jean-Pierre Celis, Pascal Tierce, Ludovic Chantegrel
Rapporteurs / Rapporteuses : Juan Creus, Jean-Pierre Celis

Mots clés

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Résumé

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Les revêtements électrodéposés d’alliages zinc-nickel, sont très utilisés pour protéger l’acier de la corrosion et dans la production de pièces d’assemblage avec des caoutchoucs adhérisés. Cependant, ils présentent l’inconvénient de coûts élevés et sont par visés l’évolution des normes européennes qui cherchent à restreindre l’usage des sels de nickel. Ce travail propose d’incorporer des particules de silices et/ou de PMMA à une matrice de zinc, de dimensions respectivement nano et submicrométriques. Si la disponibilité commerciale des particules de silice n’est pas un problème, ce n’est pas le cas des particules polymères. Une méthodologie originale de synthèse des particules a donc été développée. Elle est basée sur l’émulsification du monomère dans l’eau par irradiation ultrasonore en exposant le mélange à plusieurs sonication de fréquences croissantes, permettant de maitriser la taille des particules dans une gamme de 100 à 300 nm, et le signe de leur charge de surface. L’influence de ce dernier paramètre a pu être vérifié lors d’une étude préliminaire de leur incorporation dans une matrice organique. Les particules sont ensuite dispersées dans des électrolytes qui sont caractérisés par voie électrochimique. Ceci a permis de mettre en évidence une interaction entre les particules de PMMA et le substrat d’acier lors de sa polarisation cathodique. Ensuite, les revêtements composites sont réalisés sous agitation mécanique ou sous irradiation ultrasonore. La convection au niveau de la cathode est au préalable calibrée de manière à pouvoir comparer la contribution du type d’agitation, grâce au concept de vitesse équivalente. L’impact de l’incorporation des particules sur la morphologie et la microstructure des revêtements est alors évalué suivant les conditions hydrodynamiques et le type de particule incorporé. L’incorporation de particules entraine un affinement de la morphologie des revêtements par modification de l’orientation de leur structure cristalline. Les ultrasons, comme le signe de la charge de surface des particules de PMMA, permettent de moduler la morphologie et la structure des revêtements. La transposition du procédé de revêtement est ensuite opérée dans une cellule pilote d’une capacité de 50L. Une exposition en brouillard salin permet de constater que les meilleures performances anticorrosion sont obtenues pour les revêtements composites Zn/PMMA. Les meilleures propriétés d’adhérence sont obtenues pour le revêtement composite Zn/SiO2.