Thèse soutenue

Rouissage au sol du chanvre industriel (Cannabis sativa L.) : dynamique sous environnement contrôlé et modélisation

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Auteur / Autrice : Laurent Bleuze
Direction : Sylvie Recous
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie moléculaire et cellulaire
Date : Soutenance le 24/01/2019
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Fractionnement des Agro-Ressources et Environnement (FARE) - INRA UMR A 614 (Reims, Marne)
Jury : Président / Présidente : Patricia Garnier
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Recous, Benoît Gabrielle, Fabienne Guillon, Ludovic Bezaury, Arnaud Day
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Gabrielle, Fabienne Guillon

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le rouissage au champ est un processus qui, grâce à une dégradation microbienne sélective des tissus externes des tiges, conduit à la dissociation partielle des fibres cellulosiques extraxylémiennes, facilitant leur extraction mécanique ultérieure. Il est sous le contrôle de facteurs biotiques et abiotiques dont les effets sont encore mal connus. L’objectif du doctorat était de quantifier et modéliser l’influence de ces facteurs sur le rouissage pour le chanvre industriel (Cannabis sativa L.).Le développement d’un système expérimental novateur a permis de conduire le rouissage sur sol en environnement contrôlé (humidité, température et lumière). La dynamique de rouissage a été caractérisée par mesures des paramètres physico-chimiques des paillis (couleur, masse, composition chimique, architecture tissulaire des tiges) et biologiques (activités enzymatiques). La date de récolte du chanvre (au stade floraison ou au stade maturité de la graine), a modifié les caractéristiques chimiques des tiges et leur dynamique de rouissage en réduisant d’environ 14 jours (à 15°C) la durée de rouissage pour les tiges récoltées à la floraison. La dynamique de colonisation microbienne a été mise en évidence à l’échelle des tiges, mais aussi verticalement au sein du paillis. Les résultats ont permis le développement d’un modèle numérique de rouissage simulant la dégradation biologique des tissus externes (BioRETTING) et l’évolution des propriétés du paillis au cours du rouissage (MulchRETTING). Les analyses par colorimétrie et spectroscopie infrarouge (ATR) sont prometteuses pour le développement d’indicateur de suivi du rouissage au champ.