Trois essais sur le capital intangible en finance d'entreprise
Auteur / Autrice : | Paul Beaumont |
Direction : | Gilles Chemla |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 26/08/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) - Dauphine Recherches en Management / DRM |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Édith Ginglinger |
Examinateurs / Examinatrices : Édith Ginglinger, Daniel Paravisini, Gordon Phillips | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Paravisini, Gordon Phillips |
Mots clés
Résumé
Cette thèse explore les implications pour la finance d’entreprise de l’importance croissante du capital intangible dans la détermination de l’avantage compétitif des entreprises. Dans le premier chapitre (avec C. Lenoir, CREST), nous montrons qu’un accès insuffisant au financement de court terme constitue un obstacle au développement de la clientèle des entreprises. Dans le deuxième chapitre (avec T. Libert de PSE et C. Hurlin de l’Université d’Orléans), nous analysons les effets de la sous-diversification des bases d’emprunteurs des banques. Nos résultats indiquent que la concentration expose les prêteurs au risque idiosyncratique de leurs emprunteurs et qu’elle amène à une plus grande synchronisation des flux de crédits entre banque. Dans le troisième chapitre (avec V. Lyonnet d’OSU et C. Hebert de Paris Dauphine/Tilburg U.), nous montrons que les entreprises utilisent les fusions-acquisitions pour acquérir un capital humain spécialisé lorsquel’embauche externe est trop coûteuse.