Détermination du gagnant à partir des règles de vote communes à l'aide des bulletins tronqués
Auteur / Autrice : | Manel Ayadi |
Direction : | Jérôme Lang, Nahla Ben Amor |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 18/10/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) en cotutelle avec Institut supérieur de gestion (Tunis) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'analyse et modélisation de systèmes pour l'aide à la décision (Paris) - Laboratoire d'analyse et modélisation de systèmes pour l'aide à la décision / LAMSADE |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Tristan Cazenave |
Examinateurs / Examinatrices : Tristan Cazenave, Ipek Özkal-Sanver, Nicolas Maudet, Zied Elouedi, Umberto Grandi, Vincent Merlin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ipek Özkal-Sanver, Nicolas Maudet |
Mots clés
Résumé
Les règles de vote classiques supposent que les bulletins de vote des électeurs sont des ordres de préférence complets sur les candidats. Cependant, lorsque le nombre de candidats est suffisamment élevé, il est trop coûteux de demander aux électeurs de classer tous les candidats. Il y a donc un compromis à faire entre l’efficacité d’une méthode d’agrégation des préférences et la charge de communication qu’elle fait peser sur les électeurs.Dans cette thèse, nous abordons ce problème en suggérant de demander aux électeurs de ne classer que leurs k candidats préférés (où k peut varier selon les électeurs et/ou au cours du processus). On dit que de tels votes sont k- tronqués. Nous étudions la quantité d’information nécessaire pour déterminer le résultat de l’élection (de manière exacte ou approchée) à partir de bulletins tronqués selon différentes règles de vote et nous proposons et analysons différentes méthodes permettant un compromis entre précision du résultat et quantité de communication requise ; certaines ne requièrent qu’une seule phase de communication, alors que d’autres sont dynamiques.