Patrimoine construit en danger : comprendre la viabilité économique de la conservation : un conte des deux cités
Auteur / Autrice : | Pooja Biswas |
Direction : | Xavier Greffe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Économie |
Date : | Soutenance le 20/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Annie L. Cot |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Greffe | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Pflieger, Sasa Dobricic |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La réalisation du développement durable est une préoccupation mondiale depuis des décennies. La situation urbaine dans la plupart des pays en développement a été chaotique avec un boom de développement rapide et non réglementé. En Inde, la progression urbaine incontrôlée est le résultat de son urbanisation rapide dans presque toutes les villes. En conséquence, cela entraîne un déclin hâtif du patrimoine bâti culturel urbain, dont les bâtiments résidentiels vernaculaires sont particulièrement vulnérables. Avec la rapidité avec laquelle les bâtiments traditionnels disparaissent dans les villes en croissance d'Inde (qui est un prototype de presque tous les pays en développement), il n'est pas faux de les désigner comme le "groupe en voie de disparition" du patrimoine culturel de notre époque. Alors que, d'une part, la perte rapide d'anciens bâtiments pose le problème de la perte d'identité et d'une culture urbaine authentique, d’autre part, une volonté croissante (en particulier dans une partie spécifique de la société) d'adopter une approche économique pour conserver ces vieux bâtiments. Cependant, malgré les intentions d'économiser des bâtiments patrimoniaux de type vernaculaire, le succès n’est pas partout. Cet écart entre l'intention et le résultat crée un dilemme si la conservation du patrimoine bâti de type vernaculaire est économiquement viable dans les villes en développement. Combinant à la fois une approche qualitative et quantitative, ce projet s’adresse donc aux sociétés en urbanisation de Vizag et de Pondichéry, confrontées à un afflux de population et à une augmentation anarchique et abrupte de la demande d’immeubles et d’infrastructures physiques, dont l’effet de coalescence nuit au caractère original de la ville et de son patrimoine vivant. La recherche adopte la technique du coût et de l'avantage pour évaluer le type de rendement d'un investissement dans la conservation de bâtiments anciens dans une ville et en fonction de ses résultats, analyse les aspects pratiques de la conservation du patrimoine bâti vernaculaire dans les villes en voie d'urbanisation des pays en développement comme l'Inde.