Thèse soutenue

L'émergence du sensible dans la sémiotique discursive : une approche historiographique

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Auteur / Autrice : Patricia Veronica Moreira
Direction : Jacques FontanilleJean Cristtus Portela
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage - linguistique
Date : Soutenance le 30/08/2019
Etablissement(s) : Limoges en cotutelle avec Universidade de São Paulo (Brésil)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du langage, psychologie, cognition, éducation (Poitiers ; 2018-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jacques Fontanille, Jean Cristtus Portela, Elizabeth Harkot de La Taille, Matheus Nogueira Schartzmann, Ivã Carlos Lopes

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette recherche a eu comme objectif de comprendre le concept de «sensible» dans la sémiotique greimasienne et post-greimasienne, sous la perspective de l'historiographie linguistique, en contextualisant son apparition et sa permanence dans les études sémiotiques contemporaines. Dans ce travail, le «sensible» est défini comme un hyperonyme et les autres concepts circonscrits dans son champ sont considérés comme ses domaines : de la corporéité, de la passionnalité et de la sensibilité. Pour chaque domaine, nous avons souligné les termes qui concernent le sensible : corps, affection, passion, émotion, contagion, sensation, perception, esthétique et estésique. On a récupéré le contexte théorique de ces concepts par les principes historiographiques de la contextualisation, l’immanence, l'adéquation et de l'influence, de K. Koerner (1996, 2014), les paramètres de couverture, la perspective et la profondeur et les types de composants heuristiques, herméneutique et de reconstruction systématique de P. Swiggers (2009, 2015) et l’horizon de rétrospection de S. Auroux (2008), en traçant son chemin depuis ses origines en Sémantique Structurale (1966), de A. J. Greimas, et par l'émergence et son impact dans les travaux de J. Fontanille, E. Landowski et C. Zilberberg, qui correspondent à la période que nous avons appelé ici post-greimassienne. Ensuite, on a défini dans quelle mesure le «sensible» a apparu dans la rhétorique et / ou l'immanence des œuvres de sémioticiens choisis. Après avoir établi les déploiements épistémologiques du «sensible», finalement, nous avons défini le lieu historique et épistémologique d'une sémiotique, considérée aujourd’hui sensible ou plus sensible, en explicitant sa pertinence dans les études du langage.