Thèse soutenue

Guy Debord et la philosophie

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Auteur / Autrice : Bertrand Cochard
Direction : Pierre-Yves QuivigerArnaud Milanese
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 22/11/2019
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Centre de recherche en histoire des idées (Nice)
Jury : Président / Présidente : Judith Revel
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud Milanese, Judith Revel, Franck Fischbach, Vincent Kaufmann
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Fischbach, Vincent Kaufmann

Résumé

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À la fin des années 1950, Guy Debord entreprend de confronter ses thèses et intuitions, initialement construites au sein des avant-gardes artistiques, avec la philosophie allemande. Il étudie Hegel et Marx, découvre le marxisme « hétérodoxe » (Karl Korsch, Georg Lukács, Anton Pannekoek), discute les théoriciens et commentateurs de son temps (Jean Hyppolite, Henri Lefebvre, Lucien Goldmann), et importe certains concepts issus de cette tradition (totalité, aliénation, marchandise, etc.) au sein de sa propre pensée. Quelles ont été les conséquences de ce « tournant » philosophique ? Comment l’étude de ce tournant peut-elle permettre de mettre en question la réduction de l’auteur de La Société du Spectacle à un sociologue critique de « la société de consommation » ? L’objectif de ce travail, comportant trois parties – Esthétique (I), Philosophie critique (II), Philosophie du temps et de l’histoire (III) – est de faire émerger la singularité de Guy Debord dans le champ philosophique, en plaçant notamment la question du temps au cœur de cette singularité.