Etude de la sensibilité visuelle du nouveau-né grand prématuré à son environnement
Auteur / Autrice : | Claire Zores |
Direction : | André Dufour, Pierre Kuhn |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 22/06/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Pierrick Poisbeau |
Examinateurs / Examinatrices : Fleur Lejeune | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Sizun, Gérard Thiriez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’environnement hospitalier diffère du milieu intra-utérin et contribue aux séquelles neurosensorielles menaçant le grand prématuré (GP). Sa sensibilité visuelle méconnue est évaluée par l’analyse de sa réactivité physiologique, comportementale et hémodynamique cérébrale (NIRS) aux stimuli visuels. La présence d’une réponse physiologique et comportementale montre que le GP réagit aux variations faibles d’éclairement qui peuvent altérer son bien-être, principalement en cas de protection lumineuse faible. Il existe une maturation progressive de l’intégration corticale des stimulations lumineuses de 32 SA (activation cérébrale inconstante) jusqu’au terme. Les différences de réponses observées à maturation égale entre les GP et les nouveau-nés à terme suggèrent que l’expérience postnatale pourrait modifier la trajectoire développementale de la fonction visuelle. Ces résultats plaident pour un ajustement de l’environnement visuel des GP à l’hôpital.