Les fluctuations macroéconomiques dans les pays émergents et en développement.
Auteur / Autrice : | Zouhair Ait Benhamou |
Direction : | Jean-Pierre Allegret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 26/11/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EconomiX (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Cécile Couharde |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Allegret, Cécile Couharde, Lise Patureau, Fabien Tripier, Jean-Bernard Chatelain, Thepthida Sopraseuth | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lise Patureau, Fabien Tripier |
Mots clés
Résumé
Les fluctuations macroéconomiques dans les pays émergents sont plus prononcées que celles observées pour les pays développés. On explique cet écart par des imperfections de marché plus importantes dans ce groupe de pays, sous la forme de rigidités nominales comme c’est le cas dans le modèle Néo-Keynésien standard. On y ajoute également des rigidités réelles, ce qui rend les réactions des agents économiques à des chocs exogènes sous-optimales, en comparaison avec le cadre de la théorie des cycles réels. A ces imperfections de marché s’ajoutent des imperfections institutionnelles, où le rôle du secteur public est modélisé suivant une relation d’agence entre ce dernier comme agent fournisseur du bien public, et les ménages qui sont les principaux, demandeurs de ce bien. Les préférences endogènes du planificateur social entraînent également des distorsions entraînant une exacerbation du cycle économique.