Thèse soutenue

Les images "italiennes" de François Ier entre 1515 et 1530 : l'attente, la crainte, la célébratiοn et la déceptiοn chez les hοmmes de culture de la péninsul

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Auteur / Autrice : Valeria Caldarella-Allaire
Direction : Juan Carlos D'Amico
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures étrangères
Date : Soutenance le 30/11/2018
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche sur les littératures, les imaginaires et les sociétés (Caen ; 2008-....)
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Alexandra Merle Post
Examinateurs / Examinatrices : Juan Carlos D'Amico, Jean-Louis Fournel, Corinne Lucas-Fiorato, Elena Valeri, Cédric Michon
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Fournel, Corinne Lucas-Fiorato

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans l’imaginaire collectif, François Ier est à la fois le Roi chevalier, le Roi mécène, le Père des Lettres ; il est aussi le Roi bâtisseur, le Roi veneur et séducteur, le Roi captif ou encore le Traître à la Chrétienté. Notre étude propose d’enrichir ce portrait kaléidoscopique en présentant une perspective toute italienne. Dès le début de son règne, ce monarque si complexe semble hanté par la domination de l’espace politique péninsulaire. À travers la lecture de la correspondance d’ambassadeurs et de nonces, ainsi que d’ouvrages historiques et littéraires de l’époque, nous nous intéressons ici à la construction de son image à l’intérieur de la péninsule, entre 1515 et 1530. Nous avons choisi d’observer des moments considérés comme significatifs pour l’espace italien dans son rapport avec le monarque : la victoire à Marignan et la rencontre bolonaise avec Léon X en 1515, l’échec à l’élection impériale en 1519, les défaites de la Bicoque, en 1522, et de Pavie, en 1525, la campagne napolitaine de 1528. Nous souhaitons montrer comment l’élaboration de l’image du monarque ne dépend pas exclusivement des succès ou des échecs politiques et militaires, mais varie au gré des espoirs et des craintes des acteurs politiques de l’époque, offrant, parfois, une représentation inattendue. En 1529, le roi signe la Paix des Dames avec Charles Quint et abandonne ses alliés italiens à la merci de son éternel ennemi. À ce moment, une cassure s’opère ; le roi ne renonce pas définitivement à ses ambitions italiennes, mais le portrait que l’on brosse alors de lui se transforme pour s’adapter à une nouvelle configuration politique.