Contribution à l'analyse multiscalaire de l'anthropisation et la naturalité en géographie de la conservation
Auteur / Autrice : | Adrien Guetté |
Direction : | Marc Robin, Laurent Godet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie physique, humaine, économique et régionale |
Date : | Soutenance le 08/06/2018 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Simon |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Vallauri, Isabelle Le Viol | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Marty |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le contexte actuel de crise de la biodiversité, il est devenu urgent de quantifier et cartographier avec précision les processus d’anthropisation.La première partie documente l’évolution de plusieurs pressions anthropiques à trois échelles spatiales emboîtées. C’est d’abord la dimension globale de l’anthropisation qui est démontrée par l’étude des pollutions lumineuses. À l’échelle de la France ensuite, la confrontation de la distribution spatiale des surfaces bâties avec celle des oiseaux communs fait apparaître les effets structurants de l’anthropisation sur la biodiversité. Enfin, à une échelle territoriale cette fois, la documentation sur près de 300 ans de plusieurs indices d’anthropisation révèle l’ancienneté de l’influence de l’Homme sur les paysages.La deuxième partie propose une approche opérationnelle de cartographie de l’anthropisation et de la naturalité afin d’identifier les espaces les moins anthropisés. A l’échelle régionale, nous proposons une méthodologie de cartographie de pressions anthropiques cumulées. A l’échelle territoriale ensuite, nous décomposons différentes facettes de la naturalité pour les cartographier. Enfin, à l’échelle d’un habitat particulier, nous testons l’influence de deux des facettes de naturalité sur la biodiversité avienne.Ce travail souligne le caractère polymorphe des types d’anthropisation et de naturalité. Plus encore, ces deux notions ne peuvent être appréhendées qu’à une seule échelle spatiale et temporelle, mais doivent, bien au contraire, être comprises comme des processus et non pas des états fixes dans le temps et l’espace.