Thèse soutenue

Violence, métaphore poétique et spectaculaire : le bouleversement créateur des êtres en violence

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Auteur / Autrice : Fabyola Rebbeka Barbosa del Aguila
Direction : Philippe Tancelin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Esthétique
Date : Soutenance le 11/12/2017
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Scènes du monde, création, savoirs critiques
Jury : Président / Présidente : Bruno Cany
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Greiner, Graça Dos Santos

Résumé

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Cette thèse tente d’appréhender la violence en adoptant une nouvelle optique où elle se distingue de l’agression et du barbarisme auxquels elle est souvent rattachée, dans le but de discerner le moment d’une possible intervention d’une action engageante. De cette manière, la figure du témoin s’avère primordiale dans la résonance qui permet d’établir un rapport d’ouverture vers autrui. Ce qui nous renvoie à une exploration sur l’ouverture du poétique aux espaces-temps de réalités possibles cachées dans l’aveuglement des regards figés. Parmi les outils possibles d’un témoignage engagé, cette thèse s’appuie sur la métaphore poétique, qui dans les arts vivants peut se manifester au-delà du texte par la sonorité, le corporel et la mise en scène, ce qui nous révèle une nouvelle métaphore dans l’intersection du poétique, de la métaphore, de la théâtralité et du spectaculaire. La métaphore spectaculaire, est ainsi une sorte de transposition de la spectacularité de la vie dans les manifestations artistiques au moyen de métaphores poétiques présentées par des êtres qui émanent d’une théâtralité dont le caractère présence-absence s’avère constant. Par conséquent, trois exemples sont mobilisés afin d’illustrer la transcendance de la violence, en tant qu’énergie bouleversante, par des métaphores poétiques : la vie et œuvre d’un poète brésilien méconnu du grand public (non publié par des maisons d’éditions), Edvair Ribeiro dos Santos ; la pièce Odisea du Teatro de los Andes de Bolivie, qui marque la rupture du groupe ; et le film autobiographique La danza de la realidad du réalisateur Chilien Alejandro Jodorowsky.