La gestion routière du département de la Haute-Garonne 1790-1796
Auteur / Autrice : | Daebo Kim |
Direction : | Pierre Serna |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 19/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut d'histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1978-....) |
Laboratoire : Institut d'histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1978-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Anne Conchon |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Serna | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Bourdin, Dominique Godineau |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur la gestion des routes du département de la Haute-Garonne de 1790 à 1796. Dans ce département né du nouvel ordre territorial et administratif qui s’impose en France en 1790 et formé d’une partie de deux anciennes provinces hétérogènes, la Guyenne et le Languedoc, l’administration locale se voit confier le rôle de maintenir les infrastructures de transport en bon état. Pour ce faire, elle doit faire face aux nombreuses difficultés qui peuvent empêcher localement l’exécution des travaux routiers. Ses compétences à cet égard dépendant étroitement du degré de centralisation de l’administration centrale des ponts et chaussées, composée du ministre de l’Intérieur et du Corps des Ponts et Chaussées. Au cours de la Révolution française, ce jeu de pouvoir entre Paris et le département subit l’influence des contextes national et local, tels que les crises politiques ou la guerre. Le pouvoir local ne peut prendre les mesures qu’il juge nécessaire pour assurer la bonne gestion de son réseau routier que dans les limites de la politique routière imposée par Paris.