Thèse soutenue

Approche intégrative des facteurs biologiques et psychologiques associés au pronostic des troubles de l'humeur

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Julia-Lou Consoloni
Direction : Jean-Michel AzorinRaoul Belzeaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 19/12/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Neurobiologie-Neurophysiologie de Marseille (Marseille) - Institut des Neurosciences de la Timone
Jury : Président / Présidente : Arthur Kaladjian
Examinateurs / Examinatrices : Arthur Kaladjian, Cynthia Marie-Claire, Mathilde Husky, Katia M'Bailara
Rapporteurs / Rapporteuses : Cynthia Marie-Claire, Mathilde Husky

Résumé

FR  |  
EN

Les troubles de l’humeur sont des troubles psychiatriques fréquents et constituent un ensemble hétérogène caractérisés par un fardeau personnel, sanitaire et social considérable. Le pronostic de ces troubles est aggravé par un risque suicidaire accru, la présence de comorbidités psychiatriques et somatiques. Dans une démarche préventive, il parait essentiel d’identifier des facteurs biologiques ou psychologiques pouvant prédire l’aggravation du pronostic de ces troubles. Cette thèse porte sur des éléments majeurs du pronostic des deux principaux troubles de l’humeur à savoir, le trouble dépressif caractérisé et le trouble bipolaire. Dans un premier temps, nous avons tenté d’identifier un biomarqueur du risque suicidaire chez les patients dépressifs à partir d’une approche gène-candidat. Nous avons montré que l’expression génétique de l’ARN messager de SLC6A4 obtenu à partir du sang périphérique, permet de prédire l’aggravation des idées suicidaires au cours du suivi de patients souffrant d’un épisode dépressif majeur. Dans un second temps, nous avons exploré les facteurs cliniques et neuropsychologiques associés à une faible qualité de l’observance médicamenteuse chez les patients bipolaires euthymiques. Les résultats de notre étude suggèrent que les patients bipolaires auraient plus de risque de rencontrer des problèmes d’observance lorsqu’ils rapportent de nombreux effets indésirables liés aux traitements et un faible nombre d’hospitalisations antérieures. De plus, chez les patients bipolaires les plus âgés uniquement, la qualité de l’observance semble également associée aux capacités cognitives des patients et plus spécifiquement au fonctionnement exécutif.