Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Régis Signaon Sawadogo
Direction : Cecilia García-PeñalosaRaouf Boucekkine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 15/12/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille
Equipe de recherche : Aix-Marseille School of Economics
Jury : Président / Présidente : Fabien Prieur
Rapporteurs / Rapporteuses : Andrew Mountford, Jacob Madsen

Résumé

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La capacité des états des pays en développement à jouer pleinement et de façon efficace leur rôle est un facteur déterminant de croissance et de développement économique (North, 1990; Williamson, 2000). Selon la théorie néoclassique, les états, plus particulièrement dans les premières étapes du développement, doivent veiller à créer un environnement favorable à la croissance économiques. Pour cela les états des pays en développement doivent construire des institutions fortes garantissant l’efficience du système fiscale (extraction et investissements public, Barro 1990), un secteur des dépense public efficace, mais aussi une bonne gestion des ressources naturelles dont beaucoup des pays en développement sont dotés. Cependant, dans la plupart de ces pays, le pouvoir politique et économique est souvent détenu par une minorité s’accaparant les richesses du pays (Amten et al. 2012). Ce qui génère des conditions favorables à la corruption qui ralenti les performances économiques (Leff, 1964 ; Huntington, 1968). Cette thèse est d’analyser de manière théorique l’impact de la corruption sur différents aspects du rôle de l’état. Le premier chapitre s’intéresse au rôle de la corruption sur l’efficacité de l’aide public au développement et sur la provision d’infrastructure public. Le second se focalisera sur ce qui est communément appeler « la malédiction des ressources naturelles ». Le dernier chapitre effectue une comparaison de la politique fiscale des états Anglais et Français du moyen Age à la Première Révolution Industrielle dans le but de comprendre ce qui permet à l’Angleterre d’expérimenter la transition vers la croissance soutenue avant la France.