Place et rôle des technologies dans l'enseignement et l'apprentissage du calcul soustractif en CE2 : proposition d'ingénierie
Auteur / Autrice : | Anne-Marie Rinaldi |
Direction : | Brigitte Grugeon-Allys, Catherine Houdement |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques. Didactique des mathématiques |
Date : | Soutenance le 05/12/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Savoirs scientifiques : Epistémologie, histoire des sciences, didactique des disciplines (Paris ; 2000-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire de didactique André Revuz (Paris) |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Yves Matheron |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Margolinas, Laurent Vivier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yves Matheron, Ghislaine Gueudet |
Mots clés
Résumé
Notre recherche conduite dans le cadre de la Théorie Anthropologique du Didactique, nous a menée, suite à une étude épistémologique et didactique, à construire une organisation mathématique de référence autour du calcul soustractif. Cet outil théorique permet d’avancer, en analysant différents manuels scolaires de CE1 et de CE2, et des séances de calcul observées dans des classes de CE2, qu’un déficit en éléments technologiques, expliquerait en partie, les difficultés rencontrées par les élèves pour développer de la flexibilité et de l’adaptabilité en calcul mental et pour effectuer un calcul posé en colonne. Par ailleurs, l’évaluation de l’ingénierie que nous avons conçue, en nous appuyant sur L’organisation mathématique de référence et en restant « assez proche » des pratiques des enseignants, montre les effets positifs d’un travail régulier et progressif à partir des écritures arithmétiques sur les apprentissages des élèves. En revanche, les expérimentations permettent de pointer les limites des situations qui mettent en jeu la propriété de conservation des écarts quand celles-ci, n’engagent pas assez l’élève dans une co-construction du savoir. En ce sens, la thèse peut servir d’appui pour poursuivre la recherche engagée sur les conditions de viabilité d’une organisation didactique susceptible de fédérer le calcul mental et le calcul posé