Thèse soutenue

Islam et laïcité dans le droit tunisien des personnes : contribution à l'histoire du droit international privé tunisien

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Auteur / Autrice : Mohamed Fdhil
Direction : Alban Maba
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit comparé et droit musulman
Date : Soutenance le 03/06/2016
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de droit économique et du développement (Perpignan)
Jury : Président / Présidente : Éric Wenzel
Examinateurs / Examinatrices : Alban Maba, Éric Wenzel, André Cabanis, Alain Degage
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Wenzel, André Cabanis

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le droit international privé est la branche du droit qui étudie le règlement des différends de droit privé présentant un caractère international, quelle que soit la nationalité des parties, quel que soit leur lieu de résidence ou des engagements qui les lient à un pays autre que celui de leur résidence. Les principaux problèmes se posant en droit international privé sont les conflits de juridictions, qui se subdivisent en deux questions juridiques distinctes : la compétence internationale (dans quel pays le litige peut-il être jugé ?) et la reconnaissance des décisions étrangères (exequatur). Le droit tunisien musulman et surtout le droit des personnes restent un terrain de spécificité où plus qu’en toute autre matière, les données historiques, sociologiques et culturelles du pays ont des répercussions certaines sur le système de droit international privé. Dans ce domaine, et par la place accordée à la loi étrangère, la règle de conflit peut servir de mesure pour déterminer les traits caractéristiques du système : internationalisme ou nationalisme, laïcité ou religiosité. Enfin, la Tunisie a ratifié de nombreuses conventions tant avec des pays arabes qu'avec des pays européens, ce qui rend la situation du juge tunisien parfois délicate : doit-il garder sa neutralité ou respecter la politique de l’Etat, concernant les sujets très sensibles de conflit de lois ?